Articles

Nos derniers articles

Que retenir du concubinage en droit positif ivoirien ?

Le concubinage est une union de fait. Elle est marquée par une vie commune stable et continue entre 2 personnes de sexe différent, qui vivent en couple. La preuve du concubinage peut être apportée par tous les moyens (certificat de concubinage, témoignages, déclarations sur l’honneur).

L’union libre ou concubinage qui est l’état de deux personnes qui vivent ensemble sans être légalement mariées n’est pas sans présenter quelques avantages.

Le premier avantage consiste dans l’absence de toute formalité quant à la constitution de l’union libre. Aucune célébration n’est nécessaire. Il suffit que le concubinage présente une certaine stabilités, et une certaine durée susceptible de la distinguer des liaisons passagères.

De même, la cessation de l’union n’est soumise à aucune condition. Les concubins peuvent mettre fin à leur union par le seul fait de leur volonté.

Mais à côté de ces quelques avantages, l’union libre présente de graves inconvénients.

  • Au cours du concubinage, les concubins ne sont tenus d’aucun devoir l’un envers l’autre : ni devoir de fidélité, ni devoir de secours ou d’assistance.
  • En cas de décès d’un concubin, l’autre n’a aucune vocation successorale. En l’absence de testament, le concubin n’hérite pas de son concubin décédé.
  • En l’absence de tout lien légal entre les concubins, la liquidation des intérêts communs ayant pu exister entre eux se fera le plus souvent selon les règles de la liquidation d’une société de fait.

En principe, le concubin n’est pas concerné par l’engagement pris par l’un des deux vis-à-vis de tiers en raison de l’absence d’un lien de droit entre les concubins.

Ce principe connaît une exception : le concubin peut être tenu par l’engagement souscrit par l’autre lorsque le tiers qui a contracté avec l’autre concubin a pu croire de bonne foi à l’existence d’un mariage régulier. 

Il y a là une application de la théorie de l’apparence. La jurisprudence sanctionne les concubins qui ont créé une fausse apparence de mariage.

Le tiers peut alors engager une action contre l’autre concubin.

La pension alimentaire versée par l’époux fautif à l’époux innocent est révocable lorsqu’elle cesse d’être nécessaire.

Il est évident que la pension alimentaire cesse d’être nécessaire en cas de remariage. En effet, ce nouveau mariage fait naître une obligation de secours qui rend inutile le versement de la pension alimentaire.

Cette solution doit également être prônée en cas de concubinage notoire du conjoint créancier de la pension alimentaire. 

En dépit de l’inexistence du devoir de secours en matière de concubinage, la communauté de vie et d’intérêts existant entre les concubins rend inutile la pension alimentaire.

Par conséquent, l’époux divorcé qui vit en concubinage notoire devrait perdre tout droit à la pension alimentaire dès lors que l’époux débiteur de la pension aura apporté la preuve du concubinage et aura démontré le caractère inutile de la pension dans cette hypothèse.

Voir Code Civil, article 27 L. n° 64-376 du 7/10/64.

Les enfants des concubins sont des enfants naturels.

Mais ils peuvent être soit des enfants naturels simples soit des enfants naturels adultérins.

— Ils sont des enfants naturels simples lorsqu’aucun des concubins n’est lié par un mariage avec une autre personne.

Dans cette hypothèse, la filiation des enfants des concubins est établie soit par reconnaissance volontaire soit par déclaration judiciaire à la suite d’une action en recherche de paternité ou de maternité.

— Ils sont des enfants naturels adultérins lorsque l’un des concubins est déjà marié.

S’il s’agit d’un enfant adultérin a patre (par le père) sa filiation ne pourra être valablement établie par reconnaissance à l’égard de son père que si celui-ci obtient le consentement de son épouse ou si la reconnaissance a été faite alors qu’une procédure de divorce avait été engagée.

De même, l’enfant adultérin a matre (par la mère) ne peut être reconnu par le concubin de sa mère qu’après une action en désaveu intentée par le mari de sa mère.

Mais qu’il soit enfant naturel simple ou adultérin, l’enfant né d’un concubinage acquiert le nom de celui de ses deux parents à l’égard de qui sa filiation est établie en premier lieu.

Si sa filiation est établie simultanément à l’égard de l’un et de l’autre, l’enfant naturel acquiert le nom du père.

La puissance paternelle est exercée par celui des père et mère qui l’a volontairement reconnu s’il n’a été reconnu que par l’un d’eux. Si l’un et l’autre l’ont reconnu, la puissance paternelle est exercée par le père.

Voir C. Civ. Art. 21, 22 L. n° 64-377 du 7/10/64.

En cas de décès d’un concubin, il n’est prévu au regard des textes, aucune indemnisation du concubin survivant ;

Les dispositions légales notamment celles du code CIMA ne prévoient que l’indemnisation du conjoint survivant, des enfants, qu’ils soient mineurs ou majeurs, des ascendants, des frères et sœurs de la victime décédée.

V. Art. 229, 265, 266 du Code CIMA.

En l’absence de toute disposition légale, le concubin survivant ne peut bénéficier en droit ivoirien d’un droit au maintien dans les lieux d’habitation.

Ce droit au maintien dans les lieux loués n’existe même pas au profit du conjoint, vivant effectivement avec le défunt si celui-ci n’est pas partie au contrat de bail, il ne peut alors exister au profit du concubin.

Deux hypothèses doivent être envisagées :

— La rupture du concubinage par le décès d’un concubin

Le concubin survivant n’a aucun droit successoral en l’absence testament.

La liquidation de la communauté ayant existé entre les concubins se fera selon les règles de la liquidation d’une société de fait.

— La rupture du concubinage par la volonté des concubins 

Le principe est celui de la liberté de rupture du concubinage.

Chacun des concubins peut à tout moment reprendre sa liberté et abandonner l’ autre. 

Par conséquent, la rupture du concubinage ne peut, à elle seule, justifier une demande en dommages-intérêts de la part du concubin abandonné.

Mais exceptionnellement, celui des concubins qui a pris l’initiative de la rupture peut être condamné à des dommages-intérêts si la rupture a été fautive.

Cette faute peut être relevée dans les circonstances de la rupture comme en matière de fiançailles.

Mais elle peut également résider dans des agissements bien antérieurs tels que la séduction dolosive qui a été à l’origine du concubinage.

En ce qui concerne les droits de succession, le concubin est considéré comme étranger vis-à-vis de la succession de son concubin en l’absence d’un lien de droit existant entre eux.

Les concubins n’ont aucune vocation successorale l’un dans la succession de l’autre.

Cependant, un concubin peut pallier l’absence de droit successoral de son concubin en rédigeant un testament ou en effectuant des libéralités en sa faveur.

Ce testament ou ces libéralités sont aujourd’hui reconnus comme valables lorsqu’ils ont pour objet de réparer le préjudice résultant de la rupture du concubinage ou d’assurer, après rupture, l’avenir du concubin abandonné.

En revanche, lorsque la libéralité a été faite en vue d’amener la conclusion ou la continuation du concubinage (en d’autres termes, qu’elle a pour objet d’acheter le consentement du concubin à l’établissement ou au maintien du concubinage) la libéralité sera nulle pour cause immorale. Le mariage polygamique est un mariage nul. Les personnes qui ont conclu un tel mariage seront considérées comme de simples concubins.

Voir C Civ. Art. 2, 31 L. n° 64-375 du 7/10/64.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien : https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1

Comment recouvrer une créance ?

Chaque année, les entreprises et institutions sont victimes d’impayés pour des sommes gigantesques ; ce qui engendre la faillite pour 25 % de ces entreprises. Pourtant, il y a des démarches à accomplir pour imposer à ses clients le recouvrement de leurs factures. On vous explique tout !

La définition du recouvrement pourrait se présenter ainsi : il s’agit pour un créancier de mettre en œuvre des démarches afin d’obtenir le recouvrement de créance par un débiteur.

Le recouvrement peut concerner divers types de créances dont les créances fiscales qui concernent les impôts, les créances civiles quand elles concernent deux particuliers ou dans le cadre d’une entreprise, les créances commerciales. La procédure de recouvrement est une activité encadrée par la loi et suit une démarche bien précise.

La première étape pour recouvrer des impayés consiste à amener le débiteur à s’acquitter de sa dette de façon volontaire. Vous devez donc lui rappeler qu’il a une facture impayée à votre égard en le contactant directement par e-mail ou par téléphone. Si ces relances restent vaines, il faut alors demander le recouvrement de créance par courrier.

Vous lui adressez une lettre de relance accompagnée de la facture à régler. Celle-ci doit mentionner le montant à payer et la date de paiement prévue. Il est possible de l’envoyer par lettre simple mais s’il faut par la suite avoir un recours judiciaire pour obtenir le recouvrement, il est préférable de l’envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception.

Si votre relance est ignorée, la procédure de recouvrement se poursuit par une mise en demeure de payer. Elle doit obligatoirement indiquer la date, les coordonnées du destinataire ainsi que celles de l’expéditeur, la demande de paiement et le délai et reprendre l’expression de « mise en demeure ».

Si votre client se montre récalcitrant à recouvrer ce qu’il vous doit, le recours judiciaire s’impose alors. Cela nécessite l’intervention d’un cabinet de recouvrement, d’un avocat ou d’un commissaire de justice (huissier de justice).

Quoi qu’il en soit, il est impératif de faire appel à la justice pour vous faire accorder un titre exécutoire qui est un acte juridique qui vous permet d’avoir le recouvrement de créance de manière forcée.

Dans le but de l’obtenir, la procédure de recouvrement vous offre plusieurs solutions :

  • L’ordonnance d’injonction de payer : Elle est recommandée pour les petits montants à recouvrer. Elle est à adresser au tribunal du domicile ou du siège social du débiteur. Le juge se base sur les justificatifs pour statuer sur l’obligation de recouvrement fournie par le créancier. Il s’assure que votre demande entre bien dans la définition de créance, que celle-ci est justifiée.
  • Le référé-provision : Le but est que la dette soit payée suite à une ordonnance de la justice. L’assignation à comparaître devant la justice est rédigée par un avocat et remise par un huissier de justice.
  • L’assignation au fond : Lorsque les deux procédures précédentes sont inefficaces ou quand le montant en jeu est important, la demande de recouvrement se poursuit par une assignation au fond. Un véritable débat contradictoire a lieu et le juge prend sa décision selon les pièces justificatives fournies.

Il faut ensuite que le débiteur procède au recouvrement de la créance. Seul un officier ministériel comme un commissaire de justice (huissier de justice) est habilité à s’assurer de la réalisation du titre exécutoire donné par le juge.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

Par Luc KOUASSI, Juriste, Politiste, rédacteur de contenus

Dans quels cas utiliser la lettre recommandée électronique (LRE) ?

L’utilisation de la lettre recommandée électronique peut permettre de faire gagner du temps dans certaines démarches. Si sa valeur juridique est similaire à celle d’une lettre recommandée papier, il est néanmoins nécessaire de respecter une certaine procédure pour pouvoir l’utiliser.

Comment peut-on créer une lettre recommandée au format électronique, et dans quelles situations cela est-il possible ? A travers les quelques lignes qui suivent, vous allez en apprendre plus sur la lettre recommandée électronique et sur les situations dans lesquelles elle peut être utilisée.

La lettre recommandée électronique est similaire au recommandé classique. La seule différence est  qu’elle est dématérialisée, c’est-à-dire qu’elle existe uniquement au format numérique. Depuis le début de l’année 2019, sa valeur juridique est exactement la même qu’un recommandé papier. Toutefois, afin que cette valeur soit effective, il est indispensable de respecter certaines règles. Ces dernières sont encadrées par décret.

En quoi consistent-elles ? Pour commencer, le prestataire qui est utilisé pour effectuer l’acheminement de la lettre doit pouvoir garantir l’identité de l’expéditeur, mais aussi du destinataire. Il est également impératif que les dates d’expédition et de réception puissent être vérifiées. Dans le cas où le destinataire de la lettre recommandée électronique est un particulier, et non un professionnel, ce dernier doit, au préalable, fournir son accord.

La procédure de l’envoi en ligne d’une lettre recommandée électronique est relativement simple, néanmoins, elle doit être scrupuleusement suivie pour que le courrier soit valide.

Pour commencer, un opérateur chargé de l’acheminement de la lettre recommandée électronique doit être choisi. L’expéditeur doit ensuite y déposer sa lettre sous forme de fichier numérique. La demande est effectuée en remplissant un formulaire où plusieurs éléments sont renseignés, comme le nom, le prénom, l’adresse postale ainsi que l’email du destinataire, mais aussi de l’expéditeur.

L’utilisateur du service a la possibilité de choisir s’il désire ou non un avis de réception au moment de la remise de sa lettre. Plusieurs autres options existent, telles que le choix de certaines garanties relatives aux risques de perte, de vol ou encore de détérioration. Quant aux frais, il sont payés en ligne, via un site sécurisé.

L’utilisation de ce type de service permet également de profiter d’un autre avantage : le prestataire choisi pour la délivrance de la lettre recommandée électronique fournit une preuve du dépôt à l’expéditeur au format électronique. Ce document doit, par ailleurs, impérativement être conservé.

La lettre recommandée électronique, peut, en somme, être employée dans les mêmes situations que pour un recommandé au format papier. Sa valeur juridique étant la même, les utilisations sont également les mêmes.

Globalement, ce sont tous les secteurs du droit ou de la vie courante qui peuvent être concernés. Par exemple, la lettre recommandée numérique peut être utilisée pour signaler une demande de préavis à son propriétaire dans le cas d’un déménagement.

Ce document au format numérique peut également être employé dans le but d’établir une preuve contractuelle, ou encore pour résoudre certains litiges propres à la vie de tous les jours, que ce soit entre particuliers ou à destination d’un professionnel.

Cette manière de dématérialiser certaines démarches possèdent de nombreux avantages. A condition de respecter les règles relatives à la procédure, l’envoi de recommandé devient très simple. Il n’est ainsi plus indispensable de se déplacer dans un bureau de poste ni d’imprimer quoi que ce soit pour mener à bien ces démarches de la vie courante.

Si vous souhaitez plus de renseignements sur la lettre recommandée dématérialisée, nous vous invitons à nous contacter.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

Quel est le rôle d’un cabinet d’avocat lors d’un litige à l’étranger ?

Lorsqu’une entreprise décide de s’installer à l’étranger pour profiter du dynamisme d’un marché, elle peut être amenée à faire face à un litige. Il peut s’agir d’un litige avec une entreprise concurrente, un client ou bien encore avec l’un des membres du personnel. Dans tous les cas, il lui faut rapidement entrer en contact avec un cabinet d’avocat compétent pour assurer la défense de ses intérêts.

Beaucoup d’entreprises font le choix de s’installer dans un pays étranger pour y développer leur activité. Elles peuvent également y implanter des filiales.

Au cours de leur existence, les entreprises peuvent avoir à faire face à des litiges. Il peut s’agir d’un désaccord avec un salarié, un client ou bien encore avec une autre entreprise, que celle-ci soit concurrente ou non. Les entreprises ont notamment besoin d’être accompagnées pour des problèmes en lien avec les domaines de la distribution, de la concurrence, de la consommation, de la vente à l’internationale, des nouvelles technologies ou bien encore de la propriété intellectuelle.

Pour la défense de leurs intérêts, et alors qu’il est loin d’être évident d’avoir des connaissances sur le droit et le système juridique d’un pays étranger, les entreprises peuvent solliciter les compétences d’un cabinet d’avocat. Mais pourquoi solliciter un cabinet d’avocat ?

Peu importe que le cabinet d’avocat soit basé sur l’un ou l’autre des territoires, les entreprises peuvent avoir recours à ses services pour se défendre devant la juridiction concernée.

Lors d’un litige à l’étranger, le cabinet d’avocat, qui possède des connaissances sur le droit et les spécificités juridiques des deux territoires, est l’interlocuteur à privilégier pour mettre en place une stratégie de défense.

Le cabinet d’avocat dispose de professionnels bilingues et d’une équipe « contentieux » chargée de traiter les litiges devant les tribunaux concernés. Il n’ a pas besoin de passer par des correspondants locaux, le contact avec les juridictions concernées se fait sans intermédiaires.

Pour les sociétés qui font le choix de développer leur activité à l’étranger, pouvoir compter sur les compétences d’un cabinet d’avocat spécialisé dans le droit relatif à deux territoires ainsi que sur les aspects du droit international privé est une aubaine. Et en cas de litige, le premier réflexe à avoir est de rapidement prendre contact avec le cabinet, d’exposer le problème rencontré, et d’écouter la stratégie de défense proposée avant de concrétiser le partenariat.

Quels sont les facteurs de coûts pour un divorce ?

Le coût du divorce inquiète souvent les futurs ex-conjoints. Il est vrai que les frais juridiques et fiscaux varient parfois fortement d’une procédure à l’autre. Pour éviter les mauvaises surprises, il est important de pouvoir anticiper le prix du divorce.

Le coût du divorce va principalement dépendre du type de divorce choisi par les époux. Ainsi, le divorce à l’amiable est réputé moins coûteux que le divorce contentieux. Bien que l’avocat soit obligatoire dans les deux procédures, cette forme de séparation, sans comparution devant un juge, présuppose en effet une bonne entente entre les époux. Le règlement de la procédure est donc en principe plus rapide. Il est par ailleurs possible de dématérialiser une grande partie des démarches permettant ainsi la réduction des frais de divorce.

Les avocats sont libres de fixer leurs honoraires. Les tarifs peuvent donc être très différents d’une étude à l’autre en fonction de l’expérience, de l’expertise ou encore de la réputation des conseils. La complexité de la procédure influence également sur le montant des honoraires des avocats des futurs ex-époux.

Deux systèmes de facturations sont proposés :

  • La tarification horaire : plus votre divorce est long, plus son prix sera élevé.
  • Le forfait : l’avocat fournit à son client un budget global dès le début de la procédure. Le client connaît donc le coût de son divorce à l’avance et évite ainsi les mauvaises surprises.

C’est un facteur pas toujours correctement pris en compte par les futurs ex-époux.

En cas de patrimoine commun à partager, les époux doivent s’acquitter d’un droit de partage prélevé par l’État. Le notaire facture également ses émoluments et des débours (frais de document, géomètre, etc.). D’autres frais peuvent apparaître, comme par exemple le coût de la rédaction d’un acte d’indivision.

Le coût d’un divorce n’est pas uniquement composé des frais juridiques de la procédure. Il est également nécessaire de prendre en considération les conséquences financières de la séparation pour évaluer au mieux le prix de votre divorce.

La pension alimentaire est versée mensuellement par le parent n’ayant pas la garde des enfants communs. Les revenus du parent ainsi que les besoins des enfants sont également pris en compte.

Visant à compenser les conditions de vie inégales entre les conjoints, la prestation compensatoire est loin d’être systématique. Elle doit être fixée dans la convention par consentement mutuel ou dans le jugement du tribunal des affaires familiales. Son montant varie en fonction de très nombreux facteurs (durée du mariage, situations professionnelles, patrimoines respectifs, santé ou âge des époux).

Les honoraires d’avocat représentent une part non négligeable de la procédure.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

Pourquoi parler de droit pénal spécial ?

Le droit pénal spécial désigne la branche des disciplines du droit qui s’occupe de chacune des infractions incriminées dans le Code pénal. Elle étudie les conditions préalables et les éléments constitutifs, les sanctions et les éventuelles particularités procédurales. En ce qui concernent les règles répressives, le droit spécial constitue soit une application des principes qu’elles instituent, soit une exception à ces principes. Dans cet article, nous allons examiner certains des cas à résoudre par le droit pénal spécial.

Premièrement, nous devons définir les infractions, c’est-à-dire que pour qu’un acte soit puni, il doit être stipulé et sanctionné au préalable par un texte légal. Il faut ensuite établir quels sont les éléments constitutifs de ces infractions. A ce titre, le droit pénal spécial respecte spécifiquement la notion d’éléments matériels et moraux des infractions. Sur le fond, il s’agit d’étudier toutes les infractions du Code pénal, telles que les infractions contre les biens, les personnes, la famille et l’État et la paix publique entre autres.

La catégorie des infractions contre les personnes comprend les infractions contre leur intégrité physique et leurs droits ainsi que les infractions contre les biens. Les attaques contre les biens d’autrui peuvent être menées de plusieurs façons. Historiquement, ils étaient surtout sous forme de violence, avec peu d’élaboration : incendie, pillage, destruction, vol à l’arraché, etc. Puis, à notre époque, on assiste à des formes astucieuses qui font appel à une certaine habileté intellectuelle comme la fraude ou l’abus de confiance. Evidemment, les formes d’infractions plus anciennes existent toujours.

Dans l’ancien droit français, toutes les attaques contre les biens étaient qualifiées de vol. Ce qui est appelé aujourd’hui abus de confiance était considéré comme un vol dans le Code français de 1791. Cette distinction a été introduite par le Code pénal français de 1810 qui la divise en trois infractions fondamentales : vol qualifié, fraude et abus de confiance. Le droit pénal spécial fait la distinction entre ces infractions dans l’usurpation du bien qui est une condition préalable à l’abus de confiance, un élément constitutif de la fraude et de l’exclusion de la qualification de vol.

Il y a une similitude entre le vol qualifié et l’escroquerie qui sont deux façons de s’approprier le bien de quelqu’un d’autre. Le droit pénal spécial établit la différence dans la procédure d’appréhension. Dans le cas d’un vol qualifié, l’acte implique le manque de consentement du propriétaire. Dans le cas de l’arnaque, le bien est souvent délivré par le propriétaire après suite à une tromperie qui différencie l’arnaque de l’abus de confiance. L’escroquerie, tout comme l’abus de confiance, est une infraction astucieuse.

Les principales difficultés de la définition de la fraude dans le droit pénal spécial résident dans ses éléments constitutifs, notamment dans son élément matériel. Ainsi, il est évident que dans tout type d’escroquerie, le fraudeur ment. Mais une personne sensée peut être trompée par de simples déclarations sans vérifier leur véracité. À ce titre, le fait de présenter de fausses factures ou de fausses déclarations à la Sécurité sociale, ne constitue pas en soi une fraude.

Par ailleurs, il faut savoir que pour qu’un mensonge soit accepté, un fait extérieur ou un acte matériel doit être ajouté pour lui donner force ou crédit. Selon le droit pénal spécial, ce fait extérieur doit avoir eu lieu par des manœuvres frauduleuses. D’un autre côté, la jurisprudence donne de l’importance au mensonge écrit en fonction de la nature du document.

Il convient de souligner que la sanction de l’escroquerie est plus rigide que celle prévue pour un simple vol. De plus, nous sommes en face d’une amende exceptionnelle parce que le législateur a voulu punir ainsi les infractions qui sont commises dans le but de s’enrichir.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

En quoi consiste le droit pénal des affaires ?

Le droit pénal des affaires traite des comportements criminels qui se produisent au sein des entreprises ou qui sont commis par elles. Il s’agit d’une discipline de droit en pleine croissance qui recherche des talents et une plus grande spécialisation pour répondre à la demande des entreprises, de plus en plus conscientes de leur responsabilité pénale en tant que personne morale. Ce domaine du droit est d’une grande importance, étant donné la nécessité de lutter contre la délinquance et la criminalité en col blanc.

En leur qualité de personnes morales, les entreprises peuvent être tenues pénalement responsables en vertu du Code pénal. Ces entités peuvent être reconnues coupables d’actes commis en leur nom ou bien pour leur compte, par des responsables appelées « organe » ou « représentant » des entités. Un « organe » est généralement un individu ou un groupe d’individus exerçant des pouvoirs inhérents à leur position ou découlant de la gouvernance interne d’une entité. Un « représentant » est généralement une personne qui assume des responsabilités déléguées.

Pour infractions liées au droit pénal des affaires, la sanction encourue par les personnes morales est une amende dont le montant est plafonné à cinq fois l’amende applicable aux personnes physiques pour une même infraction.

Selon le droit pénal des affaires, les personnes morales peuvent également être passibles d’une ou de plusieurs sanctions supplémentaires, dont le placement sous contrôle judiciaire, l’interdiction d’offrir des valeurs mobilières au public ou d’introduire des valeurs mobilières sur des marchés réglementés, à titre permanent ou pour une période plafonnée à cinq ans, et la confiscation des biens qui ont été utilisés ou destinés à commettre un crime ou des biens qui en résultent.

Selon le droit pénal des affaires, les entreprises ou les personnes morales peuvent être tenus responsable de l’un des crimes indiqués ci-dessous sans être exhaustif :

Délits fiscaux : la fraude fiscale est un délit sanctionné par le droit pénal des affaires. 

Délit d’initié : est commis lorsqu’une partie négocie des titres sur la base d’informations privilégiées, c’est-à-dire des informations inconnues du public et qui, si elles étaient rendues publiques, affecteraient le cours des titres.

Abus de biens sociaux : c’est un délit qui concerne les dirigeants d’entreprise qui utilisent directement ou indirectement les biens sociaux à des fins incompatibles avec les intérêts de la société qu’ils gèrent. 

Corruption d’agents publics : la corruption est illégale en droit pénal des affaires. Il y a corruption passive lorsqu’un agent public sollicite ou accepte un pot-de-vin. Il y a corruption active lorsqu’une autre personne incite ou tente d’inciter un agent public ou un acteur privé national ou étranger à accepter un pot-de-vin.

Blanchiment d’argent : il consiste à dissimuler l’origine ou la nature de fonds ou de biens. 

En outre, il y a aussi la fraude à la consommation, la manipulation des marchés, le monopole et les infractions à la concurrence, l’abus de confiance et le détournement de fonds, entre autres infractions. Les questions juridiques sont compliquées. Le fait d’être impliqué dans une procédure pénale peut causer un préjudice grave tant à la personne morale qu’à la personne physique. À ce titre, un avocat spécialisé en droit pénal des affaires répond aux besoins particuliers de chaque entreprise et la représenter devant les instances judiciaires.

Quels sont les débouchés d’un Master en droit pénal ?

La majorité des lycéens s’orientent après le BAC vers des études en droit. Cependant beaucoup décroche car ils n’ont pas de visibilité sur les débouchés possibles après cette formation. Dans cet article, nous verrons ensemble tous les débouchés possibles après l’acquisition d’un master en droit pénal.

Un magistrat dans l’exercice de ses fonctions doit faire fi de son vécu, de ses expériences personnelles ou de ses préférences politiques. Il est le garant de la justice, et ne peut se permettre de juger selon son ressenti. Il applique simplement les règles législatives en vigueur. Cependant, le métier de juge demande aussi une bonne dose d’humanité. Conscient de la gravité de ses décisions, il doit écouter attentivement les deux parties ainsi que les avis des experts et les recommandations d’éducateurs ou d’assistantes sociales. Un juge des enfants doit par exemple privilégier les mesures éducatives. Un magistrat doit aussi tenter de concilier l’accusateur et l’accusé, d’apaiser les tensions. Pour exercer ce métier, il est également indispensable d’avoir des connaissances solides en droit en général et en droit pénal en particulier. Un master en droit pénal est donc le passage obligatoire pour ce type de poste.

L’avocat peut intervenir dans de nombreux domaines et exercer plusieurs fonctions dans ces domaines.

L’avocat est ainsi le seul partenaire juridique de haut niveau qui assiste et défend le client dans tous les domaines de la vie courante qu’il s’agisse de la vie des particuliers, ou de celle des entreprises, (sociétés commerciales, commerçants individuels, artisans, professionnels libéraux). L’avocat plaide dans un procès mais il a aussi pour mission de conseiller le client pour tout ce qui relève du domaine juridique, en dehors même de tout contentieux. Il intervient le cas échéant en partenariat avec les autres professionnels de droit (notaire, avoué, huissier) ou du chiffre (expert-comptable). Il se doit d’avoir au moins un master en droit pénal.

Grâce à son master en droit pénal, le chroniqueur judiciaire est souvent un collaborateur externe, payé comme un pigiste (indépendant) dans des médias spécialisés ou généralistes. Ses connaissances particulières et sa connaissance du milieu judiciaire sont des éléments déterminants pour sa profession. Le chroniqueur judiciaire dispose parfois, en plus de sa carte professionnelle de journaliste, d’une carte spéciale de la presse judiciaire qui lui permet un accès prioritaire au Palais de Justice. Il court les prétoires et tribunaux pour assister aux audiences, interroge les intervenants dans les limites de la déontologie et du respect des règles de procédure. Le reste du temps, il travaille souvent chez lui et passe à la rédaction pour livrer ses écrits, avoir un retour sur son travail, prendre de nouvelles instructions ou choisir de nouveaux sujets.

Grâce à ses connaissances en droit, le juriste d’entreprise a pour mission de défendre et de protéger les intérêts de sa société. Il intervient sur les contrats de travail et les contrats commerciaux. Il s’occupe également des contentieux et des dossiers liés aux questions de développement durable afin de s’assurer que les projets et les décisions respectent la législation. Il est également en charge de conseiller tous les services sur leur problème administratif.

Associé à toutes les décisions commerciales, financières et techniques, il évalue les risques des opérations menées et imagine les montages juridiques les plus avantageux pour son entreprise.

Dans une petite et moyenne entreprise, il est généralement très autonome et assure seul sa fonction. Pour certains dossiers, il coordonne l’intervention d’avocats extérieurs.

Dans un grand groupe, il est souvent rattaché à la direction générale ou à une direction financière.

Son rôle étant devenu stratégique pour l’entreprise, il prend part aux décisions importantes et son expertise est de plus en plus appréciée.

Qu’est-ce que le droit au dommage corporel ?

Lorsqu’une personne est victime d’un préjudice, que celui-ci soit physique, matériel ou moral, cela ouvre un droit à une indemnisation, destinée à aider la victime à reprendre le cours normal de sa vie. Délivrées par les compagnies d’assurance, ces indemnisations ne sont malheureusement pas toujours à la hauteur du préjudice subi par la victime, c’est pour cette raison que de plus en plus de personnes choisissent de faire appel à un juriste spécialisé en droit du dommage corporel. Grâce à un juriste spécialisé dans ce domaine, la victime pourra bénéficier d’une indemnisation plus juste qui lui permettra de couvrir ses dépenses médicales, qu’elles soient d’ordre physique ou mental.

Quand on parle de droit du dommage corporel, on pense directement aux préjudices physiques que peut subir une victime d’accident de la route ou d’accident domestique, cependant cela ne s’arrête pas là. En effet, la loi Badinter par exemple fait référence aux “atteintes à la personne”, cela signifie que vous pouvez tout à fait obtenir un dédommagement suite à un préjudice moral ou psychologique. Les victimes de harcèlement peuvent prétendre à une indemnisation de ce type, tout comme les personnes ayant assisté à un attentat, même si celles-ci n’ont pas été physiquement blessées lors de cet événement. Le droit du dommage corporel a pour but de fixer les règles et les limites à ces indemnisations allouées aux victimes de préjudices.

Si vous avez été victime d’un accident de la route, d’un accident médical, d’un accident du travail, d’un accident de la vie ou d’une agression, vous pouvez prétendre à une indemnisation régulée par cette branche du droit. Attention, les conditions dans lesquelles ont eu lieu l’accident ainsi que le type d’accident lui-même peuvent avoir une incidence sur cette indemnisation voire l’annuler complètement. En effet, si vous êtes seul responsable de l’accident ayant causé vos blessures, vous ne pouvez pas prétendre à une aide financière de la part de votre assurance par exemple.

Comme expliqué précédemment, ce sont les compagnies d’assurance qui sont le plus souvent en charge du versement de ces indemnités. Cependant, celles-ci ont tendance à minimiser les dommages subis par les victimes afin de faire en sorte de minimiser également les indemnisations auxquelles elles ont droit. Les victimes ne connaissant pas les règles du droit du dommage corporel et celles-ci étant examinées par un médecin appartenant à leur compagnie d’assurance, elles ne sont pas en mesure de contester la décision des assurances. Pour leur permettre d’accéder à une indemnisation plus juste et plus équitable, de plus en plus de juristes choisissent de se spécialiser en droit du dommage corporel. Ces juristes vont ainsi accompagner le patient tout au long du processus de demande d’indemnisation et s’assurer qu’il bénéficie de toutes les aides dont il a droit. Un juriste peut également faire en sorte d’accélérer le processus et de permettre à la victime de recevoir une partie de son indemnisation très rapidement afin que celle-ci puisse pallier aux éventuels coûts médicaux nécessaires à son rétablissement.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

Pourquoi avoir recours à un juriste en droit fiscal ?

Le droit fiscal est compliqué, bien plus compliqué que ce que le citoyen moyen peut comprendre. En effet, les juristes passent des années à étudier les codes fiscaux et il leur faut souvent des années de pratique pour avoir une compréhension approfondie du droit fiscal. Beaucoup de juristes sont dépassés par les lois fiscales. C’est là qu’un juriste en droit fiscal peut vous aider. Un juriste peut rechercher les crédits et déductions auxquels vous pourriez avoir droit afin de réduire votre facture fiscale totale.

Les contribuables se plaignent souvent de la charge fiscale. Mais bien que la situation soit ce qu’elle est, il est possible d’économiser de l’argent sur le plan fiscal. Tant les entreprises que les particuliers peuvent réduire leurs factures auprès de l’administration publique. Pour ce faire, l’option la plus pratique consiste à faire appel à un professionnel de la finance ou à un juriste en droit fiscal qui peuvent intervenir à titre de conseillers fiscaux.

Il est clair que les choses sont différentes d’un point de vue personnel et professionnel. Concentrons-nous d’abord sur ce dernier point. Si vous êtes une entreprise, avoir un juriste fiscaliste peut :

  • Aider à faire une demande d’aide pour l’embauche de personnel ou pour l’achat d’immobilisations. Les services d’un juriste fiscaliste vous permettront de connaître les aides aux entreprises lancés par les administrations publiques. De plus, Il peut également se charger de présenter la documentation nécessaire et conforme à toutes les exigences.
  • Maintenir les bénéfices de l’entreprise en ajustant les coûts inappropriés ou impossibles à estimer. Le conseiller fiscaliste doit analyser la situation économique et financière de l’entreprise et prendre les mesures nécessaires en cas d’engagement de coûts non couverts.
  • Reportez facilement l’impôt si nécessaire pour les liquidités de l’entreprise. En connaissant la législation fiscale et le statut de l’entreprise, le juriste en droit fiscal peut conseiller le report du paiement des impôts. Si elle y est autorisée, l’entreprise peut prendre les dispositions nécessaires pour demander cette prolongation.

Les particuliers ont des obligations fiscales différentes de celles des entreprises. Leurs besoins sont donc différents. Toutefois, ils devraient également opter pour un fiscaliste afin d’alléger leur fardeau fiscal. L’aide dans les réclamations ou les instances qui doivent être présentées au Trésor est l’un des avantages les plus appréciés par les particuliers.

En outre, il est également possible d’obtenir des directives recommandées et totalement légales en matière d’économie sur ses impôts. De plus, un juriste en droit fiscal peut vous conseiller afin que votre déclaration de revenus soit parfaite et conforme à la loi, de sorte que vous ne commettiez pas par inadvertance une erreur fiscale illégale qui pourrait mener, dans certains cas, à une vérification.

Un juriste fiscaliste peut également aider les personnes qui commettent des erreurs fiscales et les particuliers qui produisent leurs déclarations en retard ou qui ne les produisent pas. Ceux qui font l’objet d’une vérification peuvent également bénéficier de la consultation d’un juriste en droit fiscal qui peut les informer de leurs droits et options et des meilleures mesures qu’ils peuvent prendre.

Les questions juridiques peuvent devenir compliquées et stressantes. Un juriste fiscaliste qualifié peut répondre à vos besoins particuliers, vous expliquer la loi et vous représenter devant la justice en cas de souci. Faites le premier pas dès maintenant et communiquez avec un juriste en droit fiscal qualifié pour discuter de votre situation en particulier.

Bien que les impôts suscitent beaucoup de critiques, ils sont nécessaires pour maintenir l’État-providence dont nous bénéficions tous. Vous ne pouvez pas les éviter, mais vous pouvez économiser grâce à une bonne planification fiscale. Si vous avez aussi les bons produits, comme des régimes de retraite ou des aides spécifiques pour les entreprises.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1