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Pourquoi avoir recours à un juriste en droit des affaires ?

La création d’une entreprise est un processus délicat. Si vous avez la chance de démarrer une entreprise et que vous cherchez à la faire prospérer, il est fortement recommandé de faire appel à un juriste en droit des affaires pour vous aider dans vos projets d’affaires. L’aide que les juristes spécialisés en droit des affaires seront en mesure de vous fournir, est inestimable. À ce titre, nous allons exposer quelques raisons pour lesquelles les juristes seront d’une grande utilité pour votre entreprise.

Au cours des premières étapes de la création de votre entreprise, un juriste en droit des affaires est en mesure de vous aider en vous expliquant toutes les étapes et les mesures nécessaires pour faire progresser votre entreprise de façon irréprochable. En effet, sans l’expérience et le savoir-faire des juristes spécialisés en droit des affaires, vous pourriez sans le savoir, prendre des mesures qui pourraient être prohibées par des lois précises que vous ne connaissiez pas.

Les entreprises sont tenues de respecter les nombreuses législations et réglementations pour rester en règle à l’égard de ces lois et continuer à exercer leurs activités de manière transparente. Dans le cas contraire, de nombreuses entreprises sombrent dans l’ignorance des lois et règlements qu’ils doivent suivre et finissent par commettre des infractions. À cet effet, avec le soutien d’un juriste en droit des affaires qui connait bien les lois en vigueur, votre entreprise aura plus de chances de rester en règle et prospérer.

Sur le plan fiscal, nous savons tous à quel point les impôts peuvent être pénibles. Dans cette optique, la présence d’un juriste-conseil en droit des affaires à vos côtés vous aidera non seulement à produire correctement votre déclaration de paiement des impôts de votre entreprise, mais aussi à faire des économies sur vos finances. Votre entreprise peut ainsi économiser tout en engageant un juriste en droit des affaires pour vous aider à économiser de l’argent ; un scénario gagnant-gagnant.

Le monde des entreprises et des affaires est passionnant, mais il implique aussi des risques judiciaires. C’est la nature du jeu ! Quand vous démarrez une entreprise et qu’elle réussit, vous devrez vous attendre à faire face à ce genre de situations. Toutefois, avoir le soutien de juristes en droit des affaires à vos côtés peut s’avérer d’une utilité inestimable pour la pérennité de votre entreprise et vous libèrera également de nombreux maux de tête.

Le contentieux commercial est un terme couramment utilisé dans le domaine des affaires. Il s’agit d’un ensemble de règles mis en point pour résoudre des problèmes entre entreprises. Le problème peut se poser entre une entreprise et ses clients, ses fournisseurs ou ses concurrents. Les entreprises devraient élaborer une stratégie efficace pour les aider à régler les questions de litige commercial.

Lorsque vous travaillez avec des partenaires et des affiliés, il peut s’avérer judicieux de mettre en place des clauses de non-responsabilité pour protéger votre entreprise. Enfin, la raison la plus importante pour recourir au savoir-faire des juristes en droit des affaires, est que grâce à des années, voire des décennies d’expérience, ces juristes sont en mesure de vous fournir des informations et des conseils que vous ne pouvez pas obtenir d’une autre personne.

Les juristes spécialisés en droit des affaires savent comment faire face à tous les défis qui peuvent survenir durant la croissance de votre entreprise. Ils peuvent vous apporter le soutien nécessaire et travailler efficacement pour vous permettre d’obtenir de meilleurs résultats.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1

Juriste en droit des contrats : en quoi est-il utile ?

Le droit des contrats s’immisce dans votre quotidien : opérations de vente ou d’achat, relations d’affaires, prestations de service, rapports avec les tiers, etc. En bref, il est impossible de vous en passer. Et si vous n’êtes pas un spécialiste, un juriste en droit des contrats vous sera indispensable pour vous assister, ou vous défendre en ce qui concerne la formation et l’exécution de vos contrats. Vous devez solliciter dès maintenant un juriste en droit des contrats. Voici les raisons.

Il est important que vous ayez le réflexe de recourir à un juriste. Solliciter avant tout un engagement, un juriste en droit des affaires est une bonne garantie pour vous prémunir contre tout litige qui pourrait naître à l’occasion de l’exécution d’une convention que vous vous apprêtez à signer. Vous devez savoir que le juriste en droit des contrats joue premièrement un rôle de prévention des litiges ou des préjudices pouvant naître de la formation ou de l’exécution d’un contrat.

Nombreux sont les particuliers ou les entreprises qui s’engagent dans des relations contractuelles nocives avant de réaliser tardivement l’intérêt de consulter au préalable un juriste. Malheureusement, et bien souvent, le mal est déjà fait. Mais même dans ce cas, le ministère du juriste demeure plus que jamais indispensable pour obtenir des dommages intérêts de la part de votre cocontractant ou obtenir suivant une procédure bien précise, l’exécution forcée de son obligation.

En dehors de la prévention des litiges, un juriste en droit des contrats est chargé de résoudre les litiges contractuels devant les instances judiciaires ou administratives, selon que le contrat soit privé ou public. Un juriste en droit des contrats vous conseille aussi au quotidien sur la portée de vos engagements contractuels avec vos clients et partenaires, vous recommande les alternatives idoines pour ne pas vous retrouver en situation juridique délicate.

Un juriste en droit des affaires intervient également dans plusieurs branches du droit telles que le droit fiscal, le droit commercial, le droit du travail, etc., qui ont toutes en commun le droit des contrats. Le juriste en droit des contrats est en mesure de connaître, de conseiller en amont ou en aval et de vous défendre dans :

  • vos contrats de partenariat ;
  • les contrats de sous-traitance ou d’entreprise passés avec d’autres entreprises ;
  • les contrats portant sur des conditions générales de vente ou d’achat ;
  • les contrats de marchés publics passés avec l’État ou d’autres organismes publics ;
  • les contrats de distribution ;

Une fois que vous savez l’utilité d’un juriste, il est important de choisir le bon professionnel pour avoir toutes les chances d’être bien défendu. Choisir un juriste en droit des contrats doit passer par 4 critères :

  • le critère du champ de compétences : à côté des généralistes, un juriste en droit des contrats répondra mieux à vos préoccupations d’ordres contractuels. Il faut donc miser sur un juriste qui a l’habitude de traiter des affaires contractuelles ;
  • le critère de la réputation : la réputation du juriste en droit des affaires ou en droit des contrats est également importante si vous voulez lui confier un dossier délicat qui requiert de l’expérience. Un juriste réputé en matière pénale ne pourra pas grand-chose pour vous ;
  • le critère de proximité : le juriste en droit des contrats, lorsqu’il est plus proche de vous, vous offre la possibilité de plus vous entretenir face à face pour mieux connaître votre situation juridique. Les frais de déplacement qui vous seront facturés seront ainsi réduits pour atténuer le coût global de votre procédure ;
  • le critère de l’honorariat : les honoraires varient d’un juriste à l’autre. Dès votre premier rendez-vous vous devez obtenir une convention d’honoraires pour mieux décider selon vos moyens.

Pour toute assistance en la matière, veuillez nous contacter par appel  (+225) 27 23 23 21 64 ou par WhatsApp via ce lien :  https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

Comment se faire aider dans une procédure de licenciement ?

Le licenciement d’un employé entraîne parfois un procès entre ce dernier et son employeur. En effet, licencier un salarié doit découler d’un motif sérieux et valable pour éviter tout contentieux. Dans le cadre d’une procédure de licenciement, c’est le droit du travail qui prévaut et chaque parti doit donc faire appel à un juriste spécialisé en cas de désaccord sur le motif.

Le droit du travail est une branche du droit spécifique. Il est donc possible de faire appel à un juriste spécialisé dans cette branche pour régler un contentieux au sein d’une entreprise. En effet, le droit social concerne plusieurs types de relations professionnelles :

  • Relations individuelles au travail ;
  • Relations collectives du travail ;
  • Relations avec l’administration du travail ;
  • Le Droit syndical et les relations professionnelles.

Un cabinet juridique peut proposer des prestations personnalisées dans le cadre du droit du travail. Ainsi, des juristes personnalisés peuvent travailler pour une structure dans le but de défendre ses droits et ses intérêts pour une procédure de licenciement.

En effet, les démarches pour ce type de procédure ne sont pas évidentes. Si l’entreprise licencie un salarié pour des motifs qui ne sont pas valables, celui-ci peut porter plainte et engager un procès. Néanmoins, les contentieux ne vont pas toujours aussi loin.

Les juristes en droit du travail sont aussi des conseillers qui servent à négocier le licenciement au sein d’une entreprise. Leur mission consiste à trouver les solutions nécessaires afin que les deux partis puissent trouver un accord dans le cadre du licenciement.

La négociation de ruptures d’un contrat de travail sert à obtenir l’accord du salarié licencié. Il permet d’éviter un procès qui peut coûter beaucoup d’argent à chacun des partis.

Lorsqu’un dirigeant ou un cadre décide de licencier un salarié, il doit prévaloir des motifs valables. Dans le cas où ces motifs ne sont pas réels, il risque de devoir se confronter à un procès.

Pour se faire aider dans cette procédure, il peut donc contacter un cabinet juridique en droit du travail au préalable. Ainsi, il pourra préparer le licenciement en suivant les précieux conseils des experts.

Les juristes en droit du travail maîtrisent les différents contentieux et les démarches dans le cadre d’un licenciement. Leur mission consiste donc à élaborer une stratégie de licenciement qui pourra être sûre d’aboutir à un résultat positif pour l’employeur.

En outre, l’employé licencié peut également faire appel à un juriste du droit du travail. S’il prétend que son licenciement ne découle pas d’un motif valable, il peut donc engager les procédures nécessaires pour se défendre.

Pour cela, il peut donc contacter un spécialiste en droit social qui pourra protéger ses droits et ses intérêts. La procédure de licenciement comporte plusieurs étapes qu’il est important de connaître.

Néanmoins, les juristes sont des experts qui maîtrisent toutes les étapes d’une telle démarche. C’est pourquoi ils peuvent conseiller les salariés afin qu’ils prennent les meilleures décisions. En effet, un juriste pourra opter pour la stratégie adéquate en fonction du motif du licenciement et de la défense de son client.

Le rôle du juriste du salarié consiste également à trouver une entente avec l’autre parti. Aussi, il peut négocier les conditions de rupture du contrat dans le but d’obtenir une meilleure indemnisation pour son client.

Pour terminer, il est donc important de ne pas minimiser une procédure de licenciement. Sans un accompagnement personnalisé, les deux partis ne peuvent pas bénéficier des meilleures conditions de négociations.

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Que faut-il savoir sur le contrat de licence de marque ?

Le contrat de licence de marque est un document qui permet à une personne d’exploiter une marque qui ne l’appartient pas. Le titulaire de la marque dispose d’un droit de propriété industrielle et protège donc l’utilisation de ses produits. Si le propriétaire envisage un contrat de licence, il est important qu’il prenne des précautions et que les deux parties soient protégées.

Avec le contrat de licence de marque, le titulaire de cette dernière autorise un tiers qui représente le licencié à utiliser sa marque pour une activité spécifique. Le licencié peut, selon le contrat, utiliser la marque de manière totale ou non, et en exclusivité ou non en échange d’une redevance ou à titre gracieux. La redevance peut être proportionnelle au chiffre d’affaires en exploitation de la marque. Elle peut également être forfaitaire avec un prix fixe. Ce dernier doit être payé de manière régulière comme un loyer par exemple. La redevance peut également être à la fois forfaitaire et proportionnelle au chiffre d’affaires.

Il est aussi possible que le concédant laisse le licencié utiliser sa marque sans contrepartie. Vous pouvez trouver des modèles de contrat de licence de marque sur notre contenu smart de la clé virtuelle en or.

Sachez que le contrat de licence de marque n’est pas obligatoirement présenté sous la forme d’un document écrit. Cependant, il est toujours conseillé et prudent de poser les accords par écrit.

En effet, cela peut vous permettre de prouver l’existence de l’accord avec le licencié. Ce document peut donc vous protéger ainsi que le licencié en cas de soucis.

Dans ce contrat, vous devez spécifier la redevance ainsi que les clauses de votre accord. Le contrat de licence de marque est un document de type bail et est régit par le Code civil et le Code de la propriété intellectuelle.

La licence de marque est utilisée en général par les enseignes qui sont spécialisées dans le commerce. Les commerces indépendants peuvent mettre en place ce type de contrat pour se développer de manière optimale sur le marché.

Tout d’abord, le propriétaire ainsi que le licencié doivent être des entrepreneurs indépendants. Le titulaire doit également disposer d’un droit de propriété industrielle sur sa marque. Le licencié peut être une personne physique ou morale.

La marque doit être enregistrée à l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle ou pour ceux qui sont en Côte d’Ivoire à l’OIPI (Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle) en vue de sa transmission à l’OAPI et doit également présenter un caractère original. Cette dernière ne doit pas disposer d’éléments trompeurs concernant la nature du produit.

La marque doit également être disponible, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas porter atteinte à des droits acquis antérieurement.

Il est tout de même important de savoir qu’une marque non enregistrée à l’OAPI peut faire l’objet de contrat de licence si elle répond aux critères de validité. Ici, on parle de marque d’usage.

Le contrat de licence de marque a pour principal but de protéger le concédant contre un usage extérieur de la marque sans son consentement. Il permet également de donner droit au licencié de se servir de la marque sans aucun souci à condition que ce dernier suit les clauses du contrat.

Sachez que si la marque n’est pas enregistrée, le licencié peut s’en servir sans aucune redevance.

Bilan, fonds de roulement, trésorerie : En tant qu’entrepreneur, pourquoi et comment maîtriser sa comptabilité ?

En tant qu’entrepreneur, les termes trésorerie, besoin en fonds de roulement, résultat fiscal, charges déductibles ou opérations comptables ne vous évoquent rien en particulier ? Dans ce cas, il serait temps d’y remédier ! En effet, en tant que chef d’entreprise, il est crucial de maîtriser votre comptabilité et d’être sensibilisé à la gestion de la trésorerie. Pour combler vos lacunes, une formation peut être envisagée. En outre, faire appel à un expert-comptable est également une solution à ne pas négliger.

Pour définir avec précision votre besoin en fonds de roulement, mais aussi pour tenir vos comptes annuels, saisir vos opérations comptables et mieux comprendre le fonctionnement de la trésorerie de votre entreprise, une formation sur deux jours spécialement imaginée pour les entrepreneurs peut vous aider. Ces enseignements vous proposent d’acquérir certaines connaissances essentielles, notamment les obligations comptables d’un chef d’entreprise, ou l’écriture des opérations les plus courantes.

Que vous soyez à la tête d’une société ou porteur d’un projet de création d’entreprise, cette formation visant à maîtriser votre comptabilité et à établir votre besoin en fonds de roulement vous apporte de nombreux avantages.

Tous les acteurs d’une entreprise, qu’il s’agisse de son chef, du gérant ou du président, ainsi que les créateurs de société ont besoin d’être sensibilisés au fonctionnement de la trésorerie d’une entreprise. Cette notion définit les sommes d’argent qu’une entreprise peut mobiliser immédiatement, c’est-à-dire la différence entre les actifs et les dettes.

La pérennisation d’une telle structure repose essentiellement sur une bonne gestion des ressources, ainsi que sur la compréhension du besoin en fonds de roulement et une tenue de compte efficace. La formation sur deux jours pour les non-comptables aborde ces différents sujets, qui sont centraux pour les entrepreneurs.

En tant qu’entrepreneur, vous vous questionnez peut-être quant à l’intérêt de savoir lire un livre de comptes, ou de saisir des opérations comptables courantes. Eh bien, en apprenant le langage comptable, vous bénéficiez d’une bien meilleure vision sur l’état financier de votre entreprise. En outre, il vous sera possible d’intervenir efficacement et de façon pertinente sur les questions relatives au budget. Enfin, une formation en comptabilité vous propose d’acquérir une plus grande crédibilité auprès de vos collaborateurs, mais aussi auprès des fournisseurs.

Comprendre le fonctionnement de la trésorerie d’une entreprise, connaître vos obligations légales et savoir définir votre besoin en fonds de roulement sont autant de compétences indispensables, pour mieux maîtriser votre comptabilité. D’ailleurs, nombreux sont les entrepreneurs qui décident de gérer eux-mêmes l’aspect comptable de leur société.

Il convient pour cela de faire preuve de rigueur. Dans ce cas, diverses missions incombent au chef d’entreprise, comme le classement et la numérotation des pièces comptables, ou la mise à jour des livres de compte. Alors, est-ce vraiment une bonne idée de gérer seul sa comptabilité et son besoin en fonds de roulement en interne ?

Les petites entreprises qui ne disposent pas de la trésorerie nécessaire peuvent opter pour une gestion en interne de leur comptabilité. En effet, cette solution est bien moins onéreuse que l’intervention d’un expert-comptable. Il faudra toutefois envisager l’achat d’un logiciel de comptabilité adapté aux besoins de la structure, de façon à gagner du temps dans la saisie et l’enregistrement des pièces comptables.

Nous l’avons dit précédemment, tenir la comptabilité de son entreprise nécessite de disposer de connaissances solides, et donc de se former en amont. Précisons également que lorsque le gérant d’une société prend en charge la gestion de sa comptabilité, il consacre forcément moins de temps aux activités de son entreprise. Voilà qui pourrait avoir des conséquences sur le long terme.

La comptabilité d’une entreprise, sa trésorerie et son besoin en fonds de roulement font l’objet de règles strictes. En effet, le domaine comptable est encadré par une réglementation qui concerne toutes les sociétés, et dont il n’est pas possible de déroger. Cela implique des compétences particulières, ainsi qu’une mise à jour de ses connaissances.

En optant pour une gestion en interne, la comptabilité ne pourra pas être vérifiée par un professionnel, augmentant ainsi les risques de fraude comptable pour l’entreprise.

L’expert-comptable peut intervenir dans l’entreprise pour des missions ponctuelles diverses et variées, comme la définition du besoin en fonds de roulement, la surveillance comptable, ou encore l’établissement des comptes annuels. En outre, ce professionnel peut également endosser l’ensemble des tâches comptables de l’entreprise, mais aussi certaines missions d’ordre fiscal ou juridique. Dans ce cas, l’ensemble de la comptabilité est pris en charge par lui.

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Pourquoi un entrepreneur ou chef d’entreprise doit-il faire appel à un juriste ?

Si vous êtes propriétaire d’une entreprise, vous savez qu’il y a beaucoup de choses à surveiller. La liste semble interminable, qu’il s’agisse de s’assurer que vos livres sont en ordre ou de faire face à la concurrence. C’est pourquoi il est crucial d’avoir un conseiller de confiance à vos côtés, et pour de nombreuses entreprises, ce conseiller est un juriste.

De l’examen des contrats à l’aide à l’établissement d’une société, il peut aider votre entreprise de diverses manières. Cet article présente quelques-unes des raisons pour lesquelles il est essentiel pour les entreprises d’engager un Juriste.

Si vous cherchez à créer une nouvelle entreprise, vous aurez besoin d’un plan d’affaires. Si vous cherchez à acquérir une nouvelle entreprise, vous aurez besoin d’une déclaration du vendeur. Le plan d’affaires et la déclaration du vendeur sont des documents essentiels qui doivent être rédigés par un Juriste.

Un plan d’affaires est censé être un ensemble complet et détaillé de documents qui permettront aux propriétaires d’entreprises d’obtenir un financement et de gérer efficacement leur société. La déclaration du vendeur permet de s’assurer que l’acheteur est conscient des risques importants liés à l’achat de l’entreprise. Un juriste peut aider à préparer ces documents et s’assurer qu’ils répondent à toutes les exigences légales nécessaires.

Un juriste peut vous aider à éviter les poursuites judiciaires en vous fournissant des conseils juridiques appropriés. Vous pouvez le consulter sur des questions telles que la structure commerciale de votre entreprise, les contrats entre vous et vos employés ou partenaires, et les contrats entre votre entreprise et vos clients ou fournisseurs.

Un juriste vous aidera également à éviter un procès en vous aidant à identifier et à prévenir les fraudes, à résoudre les conflits et à résoudre d’autres problèmes juridiques. Un juriste peut vous aider à éviter de nombreuses et coûteuses poursuites judiciaires.

Le commerce est une industrie gigantesque qui continue à se développer dans le monde entier. Des produits aux services, il y a une pléthore de biens et de services qui sont échangés chaque jour. Et pour chaque entreprise, il existe un moteur essentiel pour être unique et fournir un meilleur service que la concurrence.

L’un des éléments clés de la réussite en affaires est d’avoir un argument de vente unique. Cependant, si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous retrouver dans une situation où quelqu’un d’autre utilise votre idée et la revendique comme sienne. Les juristes sont nécessaires pour protéger la propriété intellectuelle de votre entreprise.

Lorsque vous exploitez une entreprise, vous avez besoin d’aide dans de nombreux domaines juridiques différents. L’un des aspects les plus importants de votre entreprise que vous voudrez couvrir est l’aspect juridique et c’est en cela qu’un excellent juriste peut vous être d’une grande aide.

Selon la nature de votre entreprise et les objectifs spécifiques de votre entreprise, certaines considérations et exigences juridiques peuvent devoir être prises en compte. Un juriste peut vous aider à examiner ces facteurs et à déterminer si vous devez prendre des mesures ou pas.

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Documents et formalités requises pour se marier en Côte d’Ivoire

En Cote d’Ivoire, le mariage civil est l’union officielle de deux personnes de sexe different (homme et femme) aux yeux de la loi. Il implique le respect de certaines conditions et l’accomplissement de certaines formalités. En droit ivoirien, il est régi par la loi sur le mariage (LSM) et le code civil. Voici les documents et formalités requises pour se marier en droit ivoirien.


Les informations ci-dessous relatives aux documents à fournir pour célébrer son mariage sont données à titre indicatif et n’engagent nullement la responsabilité de LDJ.

Il vous revient donc de vous rendre au lieu de célébration de votre mariage pour des informations justes et précises sur les documents à fournir dans le cadre de son mariage.


1°) un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif datant de moins de trois (3) mois à la date du mariage ou un acte de notoriété suppléant l’acte de naissance ;

2°) un certificat de résidence datant de moins de deux mois pour chacun des futurs époux avec la mention « En vue de mariage » et l’un des futurs époux doit résider dans la commune;

3°) la présence obligatoire des deux (2) futurs époux lors du dépôt des dossiers (en vue du choix du régime matrimonial ou du dépôt du contrat de mariage) ;

4°) la photocopie lisible recto verso sur la même page de la pièce d’identité (CNI ou attestation d’identité) des futurs époux et des témoins majeurs (CNI, Passeport ou permis deconduire) ;

5°) l’adresse postale, téléphone, profession et habitation des futurs époux et des témoins majeurs ;

6°) Une photo d’identité couleur pour chacun des futurs époux.


1°) FUTUR EPOUX VEUF OU VEUVE

a) Un extrait d’acte de décès du conjoint décédé ou un jugement supplétif du décès ;

b) la décision définitive du président du tribunal abrogeant le délai de viduité si la femme ne remplit pas les conditions ;


2°) MARIAGE D’UN DIVORCE OU MARIAGE ANNULE

a) Un extrait de l’acte de naissance ou jugement supplétif ;

b) un extrait de l’acte de mariage portant la mention « du jugement de divorce ou d’annulation de mariage » ;

c) une attestation de non opposition et non appel délivrée par le greffier ;

d) la décision définitive du président du tribunal abrogeant le délai de viduité si la femme ne remplit pas les conditions


) FUTUR EPOUX PARENTS OU ALLIES

a) une dispense du Procureur de la République levant la prohibition (interdiction) ;


4°) FUTUR EPOUX MILITAIRE (POLICE, GENDARME, MILITAIRE, SAPEURS-POMPIERS)

a) un certificat de présence de corps en lieu et place du certificat de résidence et datant de moins de six (6) mois ;

b) une autorisation donnée par le Chef hiérarchique du Corps et datant de moins de six (6) mois ;


7°) FUTUR EPOUX ETRANGERS

1°) un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif datant de moins de trois (3) mois à la date du mariage certifié conforme par le consulat de l’intéressé. La France et le Malisont dispensés de la formule de certification. L’extrait d’acte de naissance ou le jugement supplétif en langue étrangère doit être obligatoirement muni de sa traduction dans la langueofficielle ivoirienne (le Français) par le consulat de l’intéressé ou le cabinet agréé par le consulat. Il en est de même pour tout autre document en langue étrangère.

2°) un certificat de capacité matrimoniale délivré par l’officier de l’état civil de son lieu de naissance ou par le consulat ou l’ambassade de son pays d’origine ;

3°) la photocopie de la carte de séjour en cours de validité ou la page de visa ;

4°) un certificat ou une attestation de résidence ou tous autres documents (factures portant le nom de l’intéressé) attestant la résidence datant de moins de deux mois ;

5°) la photocopie de la carte consulaire, de la carte d’identité ou du passeport.

NB : Il est porté à la connaissance des futurs mariés que désormais, les retardataires ne seront plus tolérés.
Le couple qui ne respectera pas son temps de passage sera purement et simplement relégué au dernier rang.

En effet, le couple devra signer un engagement sur l’honneur l’obligeant à venir une heure (1H) à l’avance avant la célébration. Cette information tient lieu de prise de conscience individuelle.

  • Début de dépôt de dossier : un (01) mois avant la date du mariage
  • Dernier délai du dépôt : dix (10) jours avant le mariage

Source : loidici.com

Acquisition et perte de la nationalité ivoirienne

La nationalité ivoirienne est le lien juridique qui unit une personne à l’État de Côte d’Ivoire. Elle confère à son titulaire des droits et des devoirs, tels que le droit de vote, le droit à la protection diplomatique, l’obligation de servir dans les forces armées, etc. Elle peut s’acquérir ou se perdre de différentes manières, selon le code de la nationalité ivoirienne.

Il existe deux grands modes d’acquisition de la nationalité ivoirienne : l’acquisition de plein droit et l’acquisition par décision de l’autorité publique.

L’acquisition de plein droit concerne les personnes qui remplissent certaines conditions prévues par la loi, sans avoir besoin de faire une demande. Par exemple, sont ivoiriens de plein droit :

  • Les enfants nés en Côte d’Ivoire de parents inconnus ou apatrides ;
  • Les enfants nés en Côte d’Ivoire d’au moins un parent ivoirien ;
  • Les enfants adoptés par un ou des parents ivoiriens ;
  • Les conjoints étrangers d’un ivoirien ou d’une ivoirienne, sous certaines conditions.

L’acquisition par décision de l’autorité publique nécessite une demande de la part de l’étranger qui souhaite devenir ivoirien. Il existe deux types de décision : la naturalisation et la réintégration.

La naturalisation est accordée par décret, après une enquête sur la moralité, l’assimilation et la résidence de l’étranger. Pour être naturalisé, il faut :

  • Avoir au moins 18 ans ;
  • Avoir résidé en Côte d’Ivoire pendant au moins cinq ans ;
  • Avoir une bonne conduite et une bonne réputation ;
  • Avoir une connaissance suffisante de la langue française et des institutions ivoiriennes ;
  • Avoir un emploi ou des ressources suffisantes pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.

La réintégration est accordée par arrêté, à la demande de l’ancien ivoirien qui a perdu sa nationalité ivoirienne par effet de la loi ou par renonciation volontaire. Pour être réintégré, il faut :

  • Avoir conservé des liens étroits avec la Côte d’Ivoire ;
  • Avoir une bonne conduite et une bonne réputation ;
  • Avoir une connaissance suffisante de la langue française et des institutions ivoiriennes.

La nationalité ivoirienne peut se perdre de plusieurs façons, notamment :

  • Par déchéance, lorsque l’ivoirien commet des actes contraires aux intérêts de la Côte d’Ivoire, tels que la trahison, l’espionnage, le terrorisme, etc. ;
  • Par renonciation, lorsque l’ivoirien acquiert volontairement une autre nationalité ;
  • Par annulation, lorsque l’acquisition de la nationalité ivoirienne est entachée de fraude, de fausse déclaration ou de faux documents.

La nationalité ivoirienne est donc un statut juridique qui implique des droits et des devoirs, et qui peut s’acquérir ou se perdre selon des modalités variées. Elle est régie par le code de la nationalité ivoirienne, qui fixe les conditions et les procédures à respecter.

Code de la nationalité ivoirienne :

  • Loi nº 72-852 du 21 décembre 1972
  • Loi nº2004-662 du 17 décembre 2004

Par Luc KOUASSI, Juriste, Politiste, rédacteur de contenus

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Quelles sont les démarches pour créer son entreprise en Côte d’Ivoire ?

A l’instar de la majorité des pays de l’OHADA dont elle est membre, la Côte d’Ivoire a mis en place des stratégies qui concourent à la sécurisation et à l’attractivité de l’environnement des affaires afin d’inciter à l’entrepreneuriat et d’attirer les investisseurs. Les formalités de créations d’Entreprises ont été largement simplifiées dans le paysage économique ivoirien et les coûts fortement réduits.

Créer son Entreprise exige beaucoup d’organisation, de préparation et une grande réflexion pour prendre des décisions importantes qui influeront directement sur le succès et la pérennité de celle-ci. La mise en place à proprement parler nécessite d’accomplir des étapes.

Cependant il n’est pas toujours évident de savoir comment s’y prendre et par où commencer pour de jeunes entrepreneurs qui croulent déjà sous le poids du risque de se lancer à leurs propres comptes là où la plupart préfère jouer la carte de la « sécurité » de l’emploi et la pression de réussir dans cette « douce jungle » qu’est l’entrepreneuriat.

Si vous souhaitez créer votre Entreprise en Côte d’Ivoire, vous devez satisfaire respectivement aux démarches que nous mentionnerons ci-dessous. La création de l’Entreprise contient deux phases : la phase de pré constitution et celle de constitution.

L’entrepreneur doit passer du stade « idée » au stade « projet » en en définissant les contours de façon très claire. Pour cela il devra :

  • Faire avant tout une étude de marché afin de cerner tous les contours ou presque, du secteur dans lequel il prévoit se lancer et de tester la solidité, la pertinence, la viabilité et la rentabilité de son projet.
  • Etablir un business plan : il ne s’agit pas d’un ramassis de chiffres pris à la volée et couchés sur du papier mais le fruit d’une réflexion financière solide et d’une réelle préparation qui démontre une aptitude, qui ne souffre d’aucuns doutes, à mener à bien le projet. Il sert à établir un équilibre financier entre les dépenses et les recettes. Plus il est solide, plus les chances sont fortes de convaincre les investisseurs de vous accompagner.
  • Trouver du financement auprès des personnes physiques ou morales. Vous pouvez aussi décider de débuter sur fonds propres. Tout compte fait, trouver du financement constitue une étape importante pour la concrétisation de tous projets.
  • Le choix de la forme juridique la plus adaptée au projet et sous laquelle il sera exercé. Vous aurez le choix entre l’exercer sous la forme d’une entreprise individuelle (si vous désirez être seul tout le long de l’exploitation de votre entreprise) ou d’une SAS, d’une SARL ou d’une SA (pour ne citer que les plus usitées).
  • Trouver un local professionnel : L’un des éléments en l’absence duquel une Entreprise ne peut prétendre exister est le siège social, qui doit figurer sur tous les documents officiels de celle-ci. Le choix est laissé entre établir le siège chez soi tout en établissant (sous peine de nullité) un contrat de bail professionnel différent du contrat de bail à titre d’habitation si aucune disposition de celui-ci l’interdit ou de trouver un local extérieur.
  • Trouver une dénomination sociale afin d’individualiser votre Entreprise, de la rendre unique. Il serait beaucoup plus avantageux de vérifier au préalable la disponibilité de la dénomination.

Après avoir passé les étapes susmentionnées, les formalités de création qui vont donner vie à l’Entreprise et entrainer le démarrage pratique de l’activité peuvent être engagées.

  • La rédaction des documents nécessaires à la création

L’Entreprise doit avant tout avoir une existence juridique. Cela constitue le premier pas vers la matérialisation du projet de création. On parle de l’immatriculation qui est l’inscription au registre de commerce et du crédit mobilier et également à lui conférer une personnalité juridique distincte de celle de l’entrepreneur lorsqu’il s’agit d’une SAS, SARL ou SA. En ce qui concerne l’entreprise individuelle, l’immatriculation lui confère certes une existence juridique mais elle demeure confondue à la personne qui la crée.

Pour les sociétés commerciales (SA, SAS, SARL). L’intéressé devra fournir pour constituer le dossier de création :

Des statuts sous seing privé ou notariés. Ils doivent être obligatoirement notariés seulement lorsqu’il s’agit d’une SAS ou d’une SA. Depuis 2014 en Côte d’Ivoire, la création d’une SARL n’est pas faite impérativement par devant notaire. Les statuts d’une Entreprise constituent la base de celle-ci. Il s’agit d’un acte juridique écrit, qui prévoit son organisation et son fonctionnement et régit ses rapports avec les tiers. Ils doivent comporter un certain nombre de mentions obligatoires qui renseignent amplement sur la société.

Ces statuts seront accompagnés d’une Déclaration de souscription et de versement (sous seing privé) ou une déclaration notariée de souscription et de versement, évidemment lorsqu’elle est faite dans une étude notariale. Il s’agit d’un document établi et signé dans lequel les associés (ou l’associé unique) déclarent le montant des versements effectués. Il peut s’agir d’une déclaration de conformité et de régularité lorsque les apports sont essentiellement faits en nature.

 Le dépôt des documents au Centre pour la Promotion de l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) lorsque la société a son siège à Abidjan ou au greffe des tribunaux de 1ere instance lorsque l’entreprise a son siège à l’intérieur du pays.

Avant la création du CEPICI, la procédure de constitution d’Entreprises était longue et fastidieuse tant les administrations étaient séparées les unes des autres. C’est l’article 4 du Décret N° 2012-867 du 06 septembre 2012  qui porte création du CEPICI. Il est en effet le Guichet Unique de l’investissement direct en Côte d’Ivoire, et a pour rôle de contribuer à facilitation des formalités administratives relatives à la création, à l’exploitation, à la transmission ou à l’extension des entreprises. Les administrations et organismes concernés par ces formalités sont, à cet effet, regroupés en son sein. A ce jour, la création d’Entreprises est exclusivement dévolue au CEPICI dans le district d’Abidjan. Les documents précités devront y être alors déposés et les frais de constitution payés. Après traitement du dossier dans un délai raisonnable, les administrations concentrées au CEPICI et concernées par la création d’Entreprises, sont chargées de délivrer en plus de quelques exemplaires enregistrés des statuts, de la DSV ou DNSV et du contrat de bail figurant dans le dossier de création, trois autres documents qui constituent le socle de l’Entreprise. A savoir :

  • Le tribunal du commerce qui dispose d’une section détachée au guichet unique est en charge de délivrer le registre de commerce. Il s’agit d’un document qui constitue la « carte d’identité » de l’Entreprise, il lui confère la qualité de « commerçante ». Il contient un bon nombre d’informations pertinentes sur elle ainsi qu’un numéro l’identifiant et permet ainsi de donner du crédit à l’activité vis-à-vis de ses partenaires. A ce niveau, l’entreprise est dite « légalement constituée ». Elle a une existence juridique.
  • La section du service des impôts est en charge de délivrer la Déclaration Fiscale d’Existence (DFE). Après l’immatriculation de l’Entreprise donc l’existence juridique, elle doit avoir également une existence fiscale. Elle est ainsi déclarée au service des impôts qui lui attribuent un numéro appelé numéro de compte contribuable. L’Entreprise devra au cours de sa vie, déclarer ses revenus afin de s’acquitter de son obligation légale de payer l’impôt faite à tout citoyen. L’article 27 de la loi de finances de 2005 a institué l’obligation de délivrance par toutes les Entreprises exerçant sur le territoire ivoirien à l’exception de celles exemptées, d’une facture normalisée et sécurisée. Le numéro de compte contribuable doit de ce fait, figurer sur les factures de l’Entreprise.
  • L’immatriculation à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) attribue une fiche CNPS sur laquelle figure un numéro matricule qui servira à l’employeur (l’Entreprise créée qui aura probablement recours à des salariés) à faire des déclarations de ses salariés et les cotisations de ceux-ci. Elle obtient ainsi une existence sociale.

Ces documents constituent l’âme d’une Entreprise et après ces formalités, elle est parfaitement et entièrement constituée et peut valablement fonctionner. La politique pour rendre l’environnement économique plus attrayant a, comme énoncé plus haut, facilité leur obtention en ce sens que la création du guichet unique a permis de ne plus courir d’une administration à une autre pour accomplir les démarches de constitution.

Cependant, pour les Entreprises à créer dans l’intérieur du pays (hors d’Abidjan), les formalités sont encore accomplies de manière détachée car la compétence du guichet unique ne couvre malheureusement pas à ce jour, ces zones. Dans ce cas, le tribunal de première instance du lieu du siège social en sa section commerciale demeure compétent en matière de création pour la délivrance du registre de commerce et les services des impôts et la CNPS délivreront respectivement la DFE et la fiche CNPS.

L’Entreprise à présent créée, une publicité légale doit être faite afin de porter à la connaissance du grand public, les informations importantes à ce propos. L’annonce légale doit être faite dans un « journal d’annonces légales » (JAL) et constitue une obligation posée par l’acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et groupements d’intérêt économique en ce qui concerne les sociétés commerciales. Les entreprises individuelles ne sont pas concernées par cette obligation mais peuvent tout de même s’y conformer. Le CEPICI est également habilité à publier sur son site, des annonces légales pour les Entreprises qu’il crée. Néanmoins, l’annonce légale faite dans JAL est beaucoup plus exigée par certaines administrations ou certains partenaires commerciaux.

 

Cette obligation concerne les sociétés, l’entreprise individuelle n’y étant pas assujettie. En effet, par l’immatriculation, comme énoncé précédemment, la société acquiert la personnalité morale. Elle détient de ce fait un patrimoine distinct de celui du ou des associés qui la créent. Le compte sera ouvert exclusivement au nom de la société et le montant du capital prévu par les statuts y sera déposé et consigné afin qu’il soit effectivement considéré comme libéré. Le compte servira aussi à recevoir les chèques ou virements au nom de la société. Pour l’ouverture, la banque va exiger certains documents que vous devriez produire. Il s’agit entre autres de :

  • la pièces du ou des gérants et des associés le cas échéant
  • la copie du registre de commerce
  • les copies des statuts et de la DSV ou DNSV
  • la copie de l’annonce légale de constitution faite dans un JAL

Cette étape n’est pas obligatoire mais est laissée à votre appréciation. Vous pourrez en sus pour parfaire tout cela, offrir une identité visuelle à votre Entreprise à travers un logotype, un tampon ou cachet et une charte graphique. Elle permet d’établir un lien direct entre les différents produits et services proposés par l’Entreprise et lui donne une touche particulière.

 Comment pouvons-nous vous aider ?

Nous vous accompagnons dans la création et la gestion de votre entreprise, en un mot nous nous investissons avec vous dans tout le processus du début à la fin. Nous pourrons vous aider à obtenir les documents précités, indispensables à la constitution de votre Entreprise et accomplir à votre place les formalités requises afin de créer votre Entreprise dans un délai raisonnable. Vous pourriez donc vous concentrer sur le cœur de votre métier et être plus performant en ne vous souciant plus de la paperasse.

Source : Legafrik 

Si vous avez besoin d’assistance ou de conseils pour la création ou la gestion de votre entreprise, n’hésitez surtout pas à nous contacter avec une équipe dynamique à votre disposition.

Email : ladocumentationjuridique@gmail.com
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Quelle démarche doit suivre un employeur qui soupçonne l’un de ses employés de vol au sein de l’entreprise ?

En droit, la suspicion de vol au sein d’une entreprise est une question délicate qui nécessite une approche conforme à la législation en vigueur et respectueuse des droits des employés. Voici les étapes qu’un employeur pourrait suivre dans de telles circonstances, en mettant l’accent sur la nécessité de respecter les principes fondamentaux du droit du travail.

  • Investigation interne préliminaire : L’employeur doit d’abord recueillir des éléments de preuve suffisants pour établir la matérialité du vol et l’implication du salarié. Avant d’engager des actions formelles, l’employeur devrait donc mener une enquête interne discrète. Cela peut inclure des entretiens avec des témoins potentiels, l’examen des enregistrements de surveillance, et la collecte d’autres preuves pertinentes. Il est crucial que cette étape soit menée de manière confidentielle et respectueuse des droits à la vie privée des employés.
  • Constitution d’un dossier solide : Si les résultats de l’enquête interne suggèrent sérieusement la possibilité de vol, l’employeur devrait constituer un dossier solide en rassemblant toutes les preuves pertinentes. Cela peut inclure des témoignages, des enregistrements, des documents pertinents, etc.
  • Convoquer une réunion disciplinaire : Sur la base des preuves recueillies, l’employeur peut convoquer l’employé soupçonné à une réunion disciplinaire, un entretien préalable, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise en main propre contre décharge. La convocation doit mentionner l’objet de l’entretien, la date, l’heure et le lieu, ainsi que la possibilité pour le salarié de se faire assister par un représentant du personnel ou par un conseiller de son choix. Il est important que l’employé soit informé clairement des allégations portées contre lui et qu’il ait la possibilité de présenter sa défense.
  • Respect des droits de la défense : L’employé doit avoir la possibilité de se faire assister par un représentant de son choix lors de la réunion disciplinaire. De plus, il doit avoir la possibilité de répondre aux allégations, de présenter des preuves en sa faveur et de poser des questions. Lors de l’entretien, l’employeur doit exposer les faits reprochés au salarié et écouter ses explications. Il doit respecter le principe du contradictoire et laisser au salarié la possibilité de se défendre. Il peut également lui proposer une sanction disciplinaire, qui peut aller du simple avertissement au licenciement pour faute grave ou lourde, selon la gravité du vol et les circonstances.
  • Décision disciplinaire : Après la réunion disciplinaire, l’employeur devrait prendre une décision éclairée sur la base des preuves présentées et des arguments de l’employé. Cette décision peut aller de l’absence de mesures disciplinaires à des sanctions appropriées, telles que des avertissements écrits, des suspensions, voire un licenciement en fonction de la gravité de l’infraction.
  • Respect des procédures légales : Il est essentiel que toutes les étapes suivies par l’employeur respectent les dispositions légales en vigueur en matière de droit du travail. Cela comprend le respect des procédures de licenciement et le respect des droits fondamentaux des travailleurs.
  • Communication transparente : L’employeur doit informer l’employé de la décision finale de manière transparente. Si des mesures disciplinaires sont prises, l’employé doit être informé des raisons de ces mesures et de ses droits en vertu de la loi du travail.

Il est recommandé à l’employeur de consulter un professionnel du droit du travail pour s’assurer que toutes les actions entreprises respectent pleinement la législation en vigueur et les droits des employés.

Pour vos besoins en la matière, veuillez nous appeler au +2252723232164 ou par WhatsApp au +2250705066704

Par Luc KOUASSI, Juriste, Politiste, rédacteur de contenus