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Tout savoir sur le dépôt de votre marque auprès de l’OAPI

La marque est un signe distinctif, elle peut être un actif de votre patrimoine; il est donc important de la protéger.

Pour le dépôt de votre marque, plus besoin de vous déplacer. Nos experts s’occupent de vérifier la disponibilité de votre marque et du dépôt de la demande auprès de l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) et vous bénéficiez d’une protection dans 17 pays d’Afrique. A la suite de la procédure vous obtenez le certificat d’enregistrement de votre marque.

La marque est un signe visible, ou une combinaison de signes visibles, utilisé par une personne physique ou morale pour distinguer ses produits ou services de ceux de ses concurrents. La marque est donc un signe distinctif qui indique que des produits ou services sont produits ou fournis par une certaine personne ou une certaine entreprise.

La marque collective est celle qui caractérise l’origine géographique, le matériau utilisé, le mode de fabrication, la qualité ou caractéristiques communes aux problèmes ou services des différentes entreprises, institutions publiques ou associations qui l’utilisent.

Le dépôt de marque consiste à l’enregistrement de la marque auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) afin de protéger les produits ou services qu’une personne physique ou morale propose, à condition qu’elle ne soit pas déjà utilisée par un concurrent.

Le dépôt de marque vous permettra d’abord de protéger les produits et services que vous proposez sous votre marque, en ayant un droit de propriété sur celle-ci. Ainsi vous pourrez vous opposer à toute utilisation d’un signe identique ou similaire à votre marque, de mener des actions en contrefaçon.

Par ailleurs, le dépôt de votre marque permettra aussi à la clientèle d’identifier vos produits.

Pour être protégée, la marque doit être distinctive, c’est-à-dire qu’elle doit permettre d’identifier un produit ou un service parmi les produits ou services de même nature proposés par les concurrents.

La marque doit être disponible, en ce sens qu’elle ne doit pas fait l’objet d’une appropriation antérieure.

La marque ne doit pas être contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs. Elle ne doit pas être de nature à tromper le public sur son origine géographique, la nature ou les caractéristiques du produit ou du service.

  • Toute personne physique
  • Toute personne morale
  • Toute entreprise individuelle

Tout signe visible (mots, dessins, formes) peut être déposé comme marque.

Une fois enregistrée auprès de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle(OAPI), la marque est protégée pour une durée de dix (10) ans. La protection peut être renouvelée tous les dix (10) ans.

Pour savoir si une marque est déposée, il faut effectuer une recherche d’antériorité à l’OAPI, c’est-à-dire vérifier la disponibilité de la marque.

Une fois enregistrée, la protection de la marque s’étend aux dix-sept (17) Etats membres de l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) : Bénin – Burkina Faso – Cameroun – Centrafrique – Comores – Congo – Côte d’Ivoire – Gabon – Guinée – Guinée – Bissau – Guinée Equatoriale – Mali – Mauritanie – Niger – Sénégal – Tchad – Togo.

Le délai de traitement de la demande d’enregistrement d’une marque est de six (06) mois à compter de la date de dépôt de la demande.

Le coût du dépôt de marque à l’OAPI s’élève à cinq cent mille (500) mille F CFA


Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL : Contacts : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp)

Quelle est la durée légale hebdomadaire de travail en droit ivoirien ?

La question de la durée du travail est un sujet d’actualité en droit du travail, car elle conditionne à la fois les conditions de travail des salariés et la productivité des entreprises. En Côte d’Ivoire, la réglementation concernant la durée du travail est prévue par le Code du Travail, qui fixe des normes générales tout en permettant des exceptions selon les besoins spécifiques de certaines professions et secteurs d’activité. Dans cet article, nous nous pencherons sur la durée légale hebdomadaire de travail en droit ivoirien, ses exceptions et ses modalités d’application.

Le Code du Travail ivoirien fixe la durée légale hebdomadaire de travail à 40 heures pour la grande majorité des secteurs d’activité. Cela signifie que, de manière générale, un salarié ne doit pas travailler plus de 40 heures par semaine, réparties sur cinq jours ou selon un autre calendrier adapté, en fonction des accords collectifs ou des contrats individuels.

Cette limite de 40 heures par semaine constitue la norme de base, qui vise à protéger la santé et le bien-être des travailleurs tout en leur garantissant un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. L’objectif est de prévenir les risques liés au surmenage et d’assurer que les employés bénéficient de suffisamment de repos pour maintenir leur productivité et leur qualité de vie.

Cependant, cette règle des 40 heures hebdomadaires n’est pas toujours applicable dans tous les secteurs. Le Code du Travail prévoit un système d’équivalences, notamment pour certaines professions où les horaires de présence au travail peuvent dépasser les 40 heures hebdomadaires.

Des professions comme le gardiennage, la surveillance, les travaux domestiques, ainsi que certains secteurs du commerce de gros ou de demi-gros, peuvent impliquer que les salariés passent plus de 40 heures par semaine sur leur lieu de travail. Dans ces secteurs, la présence d’un salarié sur son poste de travail peut être nécessaire pendant un nombre d’heures supérieur à la durée légale.

Cependant, ce système d’équivalence dispose que, même si le salarié travaille plus de 40 heures, le salaire qui lui est versé doit correspondre à 40 heures de travail effectif. Autrement dit, bien que le salarié passe plus de temps sur son lieu de travail, il n’est pas rémunéré pour chaque heure supplémentaire au-delà des 40 heures, sauf mention spécifique dans son contrat de travail ou en vertu de conventions collectives qui prévoient des compensations supplémentaires (telles que des primes de surcroît d’heures).

Ce système permet ainsi de concilier la nécessité d’une présence prolongée pour certaines activités avec la nécessité de ne pas augmenter la charge financière pour l’employeur tout en maintenant une rémunération adéquate pour le salarié. Ce type d’ajustement est particulièrement important dans des secteurs où la continuité du service est essentielle, comme dans la sécurité ou la surveillance, où les tâches doivent être exécutées de manière continue et régulière.

Outre le système des équivalences, le Code du Travail ivoirien prévoit également des dérogations administratives qui permettent aux entreprises d’adapter la durée de travail de leurs employés en fonction de leurs besoins spécifiques. Cela signifie qu’un employeur peut demander une dérogation à la durée légale de 40 heures hebdomadaires, si cela est justifié par des raisons organisationnelles, économiques ou exceptionnelles.

Ces dérogations doivent être approuvées par une décision administrative. L’autorité compétente, généralement le ministère en charge du travail ou une autre instance gouvernementale, évalue la demande et décide si elle est fondée. Si la demande est acceptée, l’employeur peut prolonger la durée de travail de ses salariés au-delà des 40 heures hebdomadaires.

Notons que ces dérogations sont souvent accordées dans des situations où l’entreprise fait face à une forte demande de production ou dans des secteurs où la flexibilité des horaires est essentielle. Cela peut être le cas, par exemple, pour des entreprises de production qui connaissent des pics de demande saisonniers ou pour des projets à court terme nécessitant une intensification du travail pendant une période donnée.

Toutefois, bien que des dérogations puissent être accordées, elles ne sont pas automatiques et doivent être justifiées par des circonstances particulières. De plus, même dans le cas de ces dérogations, l’employeur reste soumis à des obligations concernant la rémunération des heures supplémentaires et le respect des autres droits des travailleurs.

Une autre exception importante à la règle des 40 heures hebdomadaires concerne les entreprises agricoles. Dans ce secteur, la durée de travail ne suit pas le régime classique des 40 heures par semaine. Au lieu de cela, le calcul des heures de travail se fait sur une base annuelle. Le Code du Travail ivoirien fixe un plafond de 2 400 heures par an pour les salariés travaillant dans les entreprises agricoles.

Cela signifie que, dans les entreprises agricoles, la durée du travail n’est pas répartie uniformément sur les semaines de l’année. En fonction des saisons, des récoltes ou des besoins spécifiques de l’exploitation, les heures de travail peuvent varier. Par exemple, certaines périodes peuvent exiger une intensification du travail, tandis que d’autres périodes, comme les saisons creuses, peuvent voir une réduction des heures travaillées.

Cette flexibilité est essentielle pour le secteur agricole, où les besoins de main-d’œuvre varient en fonction des cycles agricoles. En fixant un plafond d’heures annuelles, le Code du Travail permet aux employeurs agricoles de mieux adapter la durée du travail à la réalité de leur activité sans avoir à se soucier d’une norme hebdomadaire stricte.

En conclusion, bien que la durée légale hebdomadaire de travail en Côte d’Ivoire soit de 40 heures, le Code du Travail offre une certaine flexibilité pour tenir compte des particularités de certaines professions et secteurs. Le système des équivalences permet d’adapter la durée de travail dans des secteurs comme le gardiennage ou le commerce de gros, tout en maintenant une rémunération équivalente à celle d’un travail de 40 heures effectives.

De plus, les dérogations administratives et les règles particulières applicables au secteur agricole offrent des solutions aux entreprises ayant des besoins spécifiques en matière de durée du travail. Ces ajustements permettent aux employeurs de mieux répondre aux exigences de leur secteur tout en garantissant la protection des droits des travailleurs.

Ainsi, le droit ivoirien en matière de durée du travail cherche à allier souplesse et protection des travailleurs, en prenant en compte les réalités économiques et sectorielles. Cette approche permet une meilleure régulation du temps de travail tout en préservant les intérêts des salariés et des employeurs.

Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp)


Luc KOUASSI

Juriste Consultant Bilingue | Formateur | Spécialiste en rédaction de contrats, d’actes extrajudiciaires, d’articles juridiques et des questions relatives au droit du travail | Politiste | Bénévole humanitaire

100 thèmes de mémoire en droit des marchés publics

Le droit des marchés publics est l’ensemble des règles juridiques qui régissent les procédures de passation, d’exécution, de contrôle et de règlement des marchés conclus entre une administration publique et des opérateurs économiques pour la réalisation de travaux, la fourniture de biens ou la prestation de services. En Afrique, il se situe au carrefour des exigences de transparence, de compétitivité, de développement économique et de lutte contre la corruption. Il est souvent influencé par les standards internationaux (Banque mondiale, FMI, directives régionales, etc.) et vise à promouvoir une gestion efficace et équitable des ressources publiques. Pour vous 100 thèmes de mémoire en la matière.

  1. Les principes fondamentaux des marchés publics en Afrique.
  2. La transparence dans la passation des marchés publics : enjeux et défis.
  3. L’égalité de traitement des candidats dans les procédures de marchés publics.
  4. La libre concurrence dans le droit des marchés publics africains.
  5. La notion d’intérêt général dans les marchés publics en Afrique.
  6. La protection des deniers publics dans la gestion des marchés publics.
  7. L’intégration des normes internationales dans les marchés publics africains.
  8. Les spécificités des marchés publics dans les systèmes juridiques africains.
  9. L’histoire et l’évolution du droit des marchés publics en Afrique.
  10. Les réformes récentes des marchés publics dans les États africains.

  1. Les modes de passation des marchés publics en Afrique.
  2. L’appel d’offres comme mécanisme de sélection dans les marchés publics.
  3. Les marchés publics de gré à gré : opportunités et dérives.
  4. Les conditions de participation aux marchés publics dans les pays africains.
  5. Les critères d’attribution des marchés publics : analyse critique.
  6. Le rôle des commissions d’évaluation dans les procédures de passation.
  7. L’impact des délais dans la passation des marchés publics.
  8. Les garanties de transparence dans la passation des marchés publics.
  9. Les particularités des marchés publics dans les secteurs stratégiques (énergie, infrastructures).
  10. L’utilisation des plateformes numériques dans la passation des marchés publics.

  1. Le contrôle de l’exécution des marchés publics en Afrique.
  2. Les responsabilités des parties dans l’exécution des marchés publics.
  3. Les garanties d’exécution dans les marchés publics africains.
  4. Les défis liés au suivi et à l’évaluation des marchés publics.
  5. Les causes de retard dans l’exécution des marchés publics en Afrique.
  6. Les clauses de pénalités dans les contrats de marchés publics.
  7. La réception des travaux dans les marchés publics : enjeux juridiques.
  8. Les litiges liés à l’exécution des marchés publics.
  9. L’impact de la mauvaise exécution des marchés publics sur le développement.
  10. Les mécanismes de résolution des conflits pendant l’exécution des marchés publics.

  1. Les régulations des marchés publics dans les États africains.
  2. Le rôle des autorités de régulation des marchés publics.
  3. L’efficacité des agences nationales de passation des marchés publics.
  4. Les instruments régionaux de régulation des marchés publics en Afrique (UEMOA, CEMAC, SADC).
  5. L’harmonisation des règles de marchés publics au niveau continental.
  6. Les défis de l’application des lois sur les marchés publics.
  7. La compatibilité des réglementations nationales avec les accords commerciaux internationaux.
  8. Les sanctions prévues en cas de violation des règles de marchés publics.
  9. La responsabilité des agents publics dans la gestion des marchés.
  10. Les outils juridiques pour lutter contre la corruption dans les marchés publics.

  1. Les mécanismes de lutte contre la corruption dans les marchés publics.
  2. La publication des informations relatives aux marchés publics : état des lieux.
  3. Les audits des marchés publics : rôle et limites.
  4. Les conflits d’intérêts dans les procédures de marchés publics.
  5. La fraude dans les marchés publics africains : cas pratiques.
  6. L’implication des parties prenantes dans la gestion transparente des marchés.
  7. La protection des lanceurs d’alerte dans les affaires de marchés publics.
  8. L’impact des politiques anticorruption sur la gestion des marchés publics.
  9. Les défis de l’intégrité dans les marchés publics en Afrique.
  10. Les partenariats avec les institutions internationales pour renforcer la transparence.

  1. Les marchés publics verts en Afrique : état des lieux.
  2. La prise en compte des critères environnementaux dans les marchés publics.
  3. Les marchés publics sociaux : inclusion des petites entreprises locales.
  4. L’impact des marchés publics sur le développement économique des États africains.
  5. Les partenariats public-privé comme outil de développement durable.
  6. Les stratégies d’intégration du développement durable dans les marchés publics.
  7. Les défis de la durabilité dans l’exécution des projets publics en Afrique.
  8. Les marchés publics et la transition énergétique en Afrique.
  9. L’impact des clauses sociales dans les marchés publics.
  10. Les objectifs de développement durable (ODD) et les marchés publics africains.

  1. L’organisation du contentieux des marchés publics en Afrique.
  2. Les juridictions compétentes en matière de marchés publics.
  3. Les recours en annulation des décisions de passation des marchés publics.
  4. La responsabilité des opérateurs économiques dans les contentieux des marchés publics.
  5. Les délais de recours en droit des marchés publics africains.
  6. Les sanctions administratives et pénales en cas de fraude.
  7. Le règlement alternatif des différends dans les marchés publics.
  8. Les spécificités du contentieux des marchés publics internationaux en Afrique.
  9. L’exécution des décisions judiciaires relatives aux marchés publics.
  10. Les limites des mécanismes de règlement des litiges en Afrique.

  • Analyse des réformes des marchés publics au Sénégal.
  • Les défis de la passation des marchés publics au Nigéria.
  • L’impact de la corruption sur les marchés publics en Afrique du Sud.
  • Les spécificités des marchés publics au Cameroun.
  • Les marchés publics et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
  • Étude comparative des systèmes de marchés publics en Afrique francophone et anglophone.
  • Les partenariats public-privé dans les infrastructures en Côte d’Ivoire.
  • Les impacts des audits des marchés publics au Ghana.
  • Le rôle des ONG dans la surveillance des marchés publics au Kenya.
  • Les défis de la gestion des marchés publics dans les pays post-conflit (Mali, RDC).

  1. L’impact de la digitalisation sur la gestion des marchés publics en Afrique.
  2. Les plateformes électroniques de marchés publics : enjeux et défis.
  3. L’intelligence artificielle dans la gestion des marchés publics.
  4. Les innovations juridiques pour améliorer la transparence.
  5. Les perspectives de renforcement des capacités des agents publics.
  6. Les défis liés à l’inclusion des entreprises locales dans les marchés publics.
  7. La blockchain dans la passation et l’exécution des marchés publics.
  8. L’avenir des partenariats public-privé en Afrique.
  9. Les tendances mondiales et leur impact sur le droit des marchés publics africain.
  10. Les stratégies pour améliorer l’efficacité des marchés publics.

  1. Les enjeux de l’harmonisation des marchés publics en Afrique.
  2. Les défis liés à l’intégration des nouvelles technologies dans les marchés publics.
  3. L’avenir de la lutte contre la corruption dans les marchés publics.
  4. Les stratégies pour renforcer la redevabilité dans la gestion des marchés publics.
  5. La formation des agents publics pour une gestion efficace des marchés publics.
  6. Les impacts des financements internationaux sur les procédures africaines.
  7. La régionalisation des procédures de marchés publics.
  8. Les défis juridiques liés à la complexité des contrats de marchés publics.
  9. Les perspectives d’amélioration des audits des marchés publics.
  10. Les implications des accords commerciaux africains sur les marchés publics.

Tu rédiges un mémoire et tu es en difficulté ? PAS DE PANIQUE. Selon tes besoins et tes moyens, nous pouvons t’apporter notre aide. 

Nos services en la matière :

  • Assitance pour la recherche d’un sujet ou un plan
  • Assistance pour la recherche d’un sujet et un plan
  • Assitance pour la recherche d’un sujet, d’un plan et d’une bibliographie
  • Assistance dans la recherche d’un plan et d’une bibliographie
  • Assistance documentation
  • Assistance pour correction
  • Assistance dans la rédaction et la documentation. 

Pour plus de détails, contactez-nous via WhatsApp : https://wa.me/message/VYDJGQP5VMVJL1 

Pour vous faire assister dans la procédure par nos services afin de maximiser vos chances, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp).

Compte rendu du webinaire du 10 Janvier 2025 sur Les aspects juridiques et contractuels du BIM : Domaine du BTP et construction

Le vendredi 10 janvier 2025, le Cabinet LDJ SARL a organisé un séminaire en ligne sur le thème : Les aspects juridiques et contractuels du BIM : Domaine du BTP et construction. Ce séminaire a été animé par Dr. Maha AMGAAD, spécialiste en droit privé fondamental, et modéré par M. Léo K. DIBABRI, Consultant au sein du Cabinet LDJ-SARL, spécialiste en droit privé et droit du numérique.

Le droit du numérique, de plus en plus appliqué dans le secteur du bâtiment et de la construction, joue un rôle clé dans la régulation et la gestion des innovations technologiques, telles que le BIM (Building Information Modeling). Le BIM, tout en étant un outil technique, soulève des enjeux majeurs sur la gestion des contrats, la responsabilité des parties prenantes, ainsi que sur les réglementations en vigueur.

Ce webinaire a permis d’apporter des réponses concrètes à ces problématiques, en proposant des outils pratiques pour mieux comprendre et gérer les défis juridiques, techniques et éthiques liés au BIM. Bien que ce domaine soit encore en pleine évolution, il se structure autour de plusieurs enjeux cruciaux.

Le séminaire a été organisé autour des points suivants :

  • Droit du numérique & bâtiment : Le BIM transforme profondément la gestion des projets de construction, de la conception à la maintenance. Cette section a exploré les impacts du numérique sur les pratiques du bâtiment, en soulignant les nouvelles exigences légales liées à la gestion des données et à la responsabilité des acteurs.
  • Les aspects juridiques du BIM dans chaque phase de la conduite d’une opération de construction : Le BIM intervient à chaque étape du cycle de vie d’un projet de construction. De la conception à la gestion de l’exploitation, les différentes phases ont été détaillées, avec un focus sur la gestion contractuelle et les implications légales à chaque stade.
  • Les règles de propriété intellectuelle applicables au BIM : La question de la propriété des données créées et partagées dans le cadre des projets BIM a été abordée, notamment les droits d’auteur, la gestion des licences et la protection des informations sensibles. Cette partie a permis de clarifier les responsabilités juridiques des différents acteurs impliqués.
  • Maîtriser les responsabilités liées au BIM : Le BIM redistribue les responsabilités entre les parties prenantes d’un projet de construction. Cette section a détaillé les responsabilités des concepteurs, des ingénieurs et des autres intervenants, notamment en cas de défaillance dans le respect des normes ou en cas de litiges sur les données partagées.

La séance a permis aux participants de poser des questions pratiques sur l’application du BIM dans les projets de construction, notamment concernant la gestion des contrats et des responsabilités. Les réponses fournies ont permis d’éclaircir certains points juridiques et de proposer des solutions concrètes pour mieux gérer les risques.

La Smart Construction, qui intègre des technologies avancées comme le BIM, l’IA et l’IoT, transforme radicalement les méthodes traditionnelles de construction. Cette transformation nécessite une révision des pratiques contractuelles, d’autant plus qu’il n’existe pas encore de cadre juridique dédié au BIM. Ainsi, une approche contractuelle innovante et adaptée est essentielle pour garantir la sécurité juridique des projets utilisant le BIM.

Dans un monde en pleine urbanisation, le BIM ne se limite pas à un outil technique, il devient une réponse stratégique pour construire des villes plus efficaces, durables et capables de répondre aux besoins des générations futures.

Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur le BIM et bénéficier d’un accompagnement personnalisé, des formations spécialisées ainsi que des services de conseil sont proposés. Ces formations sont ouvertes à tous, sans prérequis en droit ou en architecture, et sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque participant.

Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp)

Comment rédiger un avis juridique?

Les avis juridiques sont la base du travail juridique d’une grande partie des membres de la profession juridique. Ils sont les outils par lesquels les juristes peuvent transmettre à leurs clients un rapport sur une question particulière afin d’émettre une opinion sur le sujet à titre consultatif. Comme ces avis ont une importante valeur, il est imoirtant de s’assurer que leur rédaction est précise, cohérente, complète et permet de remplir le mandat confié. 

Cet article dresse la liste des composantes de l’avis juridique et propose des stratégies pour en faciliter la rédaction. 

Avant de commencer la rédaction de l’avis juridique, il est primordial d’établir quel est le public cible de l’avis juridique. Le style de rédaction sera fortement influencé par le fait que vous rédigez un avis pour un autre avocat, un client sophistiqué habitué d’interagir avec le système judiciaire  ou un client plus vulnérable. Il faut être conscient du niveau de langue qui permettra d’assurer une compréhension complète du client ainsi que de la vulgarisation qui sera nécessaire. Le rôle d’un avis juridique est de transmettre des informations à son client de la façon qui est la plus adaptée à ce dernier et non de faire la preuve de ses connaissances juridiques. Il faut donc s’assurer d’être au service de son client.

De plus, peu importe les caractéristiques du client, il est important d’être conscient de la qualité de son expression écrite en étant aussi concis et précis que possible. Une argumentation juridique de longue haleine peut être intimidante pour un client moins familier avec le droit et peut manquer d’efficacité pour des avocats ou clients sophistiqués. Soyez donc conscient de la façon la plus efficace d’expliquer les faits et l’analyse lorsque vous rédigez. 

Un avis juridique se fait en cinq sections, soit la confirmation du mandat, l’énoncé des faits, l’énoncé des questions de droit, l’analyse juridique et la conclusion. Cet ordre peut être modifié selon les besoins. Par exemple, il peut être nécessaire d’insérer une synthèse de vos conclusions immédiatement suite à la confirmation du mandat afin d’offrir un aperçu du contenu de l’avis juridique. Ceci est particulièrement important si vous faites affaire avec un client sophistiqué qui veut être capable de consulter le tout rapidement, ou si vous travaillez avec un client plus vulnérable qui risque de ne pas lire le texte en entier. 

A.   Confirmation du mandat

Il est utile de commencer l’avis juridique avec une confirmation du mandat qui vous a été donné par votre client. Ceci permet de rappeler au client quel est le sujet de votre avis et d’éviter toute confusion quant aux questions générales que vous discuterez au cours du texte. Ceci est pertinent pour les avocats ou pour les clients qui reçoivent plusieurs avis juridiques sur de nombreux sujets et qui cherchent à se resituer rapidement. 

B.   Énoncé des faits

Après avoir confirmé le mandat que vous entreprendrez au cours de l’avis juridique, il faut passer à l’énoncé des faits tels qu’ils ont été relatés par le client lors d’une entrevue effectuée au préalable. Assurez-vous de rappeler la date de cet entretien et d’indiquer en détail tous les faits et les documents qui vous ont été présentés à ce moment. Ceci permet de rafraîchir la mémoire de votre client, mais aussi de lui signaler que votre avis juridique est basé sur cette version des faits. En ce sens, si le client a oublié un fait important, il est clair que l’avis juridique ne peut pas prendre en considération une situation incluant des faits inconnus de l’avocat au moment de la rédaction. Il s’agit alors d’un mécanisme par lequel vous pouvez vous protéger tout en remettant les informations en perspective pour le client. 

De plus, lorsque vous présentez les faits de l’affaire, assurez-vous de le faire en ordre chronologique afin de faciliter la compréhension du client. 

C.   Énoncé des questions de droit

Bien que la confirmation du mandat soit une réitération des questions qui seront abordées dans le cadre de l’avis juridique, cette section a pour but de délimiter plus clairement les questions de droit qui seront discutées dans l’analyse juridique présentée dans la section suivante. N’hésitez pas à cerner le sujet aussi exactement que possible afin de moduler correctement les attentes du client. 

D.   Analyse juridique

L’analyse juridique doit commencer avec un résumé des règles de droit applicables en matière de législation et de jurisprudence. Après avoir présenté l’état du droit par rapport aux questions juridiques qui ont été énoncés dans la section précédente, il est nécessaire de passer à l’application de ces règles de droit aux faits de la cause. Tout au long de cette application, il est primordial de garder en vue la cohérence de l’argumentation et de s’assurer que le raisonnement juridique développé pour chaque question mène logiquement à la conclusion énoncée, qu’elle soit favorable ou non. De plus, ne perdez pas de vue les éléments factuels qui sous-tendent l’application des principes de droit.

Cette section est celle où vous risquez d’être le plus confortable puisqu’il s’agit d’un argumentaire juridique qui est familier. Toutefois, assurez-vous de garder en tête le public cible pour lequel vous rédigez votre texte et d’ajouter des phrases clés qui permettent de résumer votre argumentaire et de proposer vos conclusions. 

E.   Conclusion

La conclusion est la section la plus importante de votre avis juridique. Que vous ayez offert un aperçu de vos conclusions dès le début de l’avis ou que vous ayez réservé les conclusions pour la fin, il vous faut être aussi clair que possible et ne pas laisser place à l’ambiguïté ou à l’interprétation divergente du client. 

Dans cette section, il faut exposer clairement les éléments suivants (tiré du Manuel de rédaction juridique) :

  • L’existence ou l’absence de son droit, de même que son étendue et ses limites, avec les conditions de fait ;
  • La façon de protéger ses droits ;
  • La façon de faire valoir ses droits ;
  • Les délais à respecter et l’urgence d’agir dans le cas de prescription ou de délai de déchéance ;
  • Les recommandations : une attitude à adopter, attendre et surveiller l’évolution de la situation, entreprendre des pourparlers ou exercer un recours en justice.

Lorsque vous présentez ces éléments, assurez-vous que les conclusions mènent logiquement à la recommandation finale et qu’il s’agit d’une continuation claire des arguments que vous avez proposés dans l’analyse juridique. Soyez prêt à moduler votre approche selon le fait qu’il s’agit d’un avis favorable ou défavorable et donc à préparer le client adéquatement, particulièrement si l’opinion est défavorable. Dans une situation où le résultat est douteux, il faut vous assurer de ne pas présenter une réponse certaine lorsque la situation ne le justifie pas. Toutefois, il est idéal de présenter au client les différentes méthodes par lesquelles il est possible de solutionner leur problème, en arrivant à un règlement raisonnable, par exemple. 

III. Conseils

  • Assurez-vous de dater l’avis juridique. Ceci permet d’indiquer que l’avis juridique était valide au moment où vous l’avez rédigé, mais vous libère de la responsabilité que vous pourriez encourir lorsque la législation ou la jurisprudence change dans le temps. 
  • Utilisez des sous-titres pour assurer la cohérence du texte et permettre à votre client de naviguer le contenu de l’avis le plus efficacement possible. 

Sources consultées

  • Jocelyne Tremblay,  « La rédaction d’un avis juridique » (1996), en ligne (pdf) : Conférence des         juristes de l’État
  • <https://www.conferencedesjuristes.gouv.qc.ca/files/documents/9l/58/laredactiondu  avisjuridique.pdf>.
  • Centre de ressources en français juridique (CRFJ), « Avis juridique (Guide) – Extrait du Manuel         de rédaction juridique » (1992), en ligne (pdf) : Jurisource.ca
  • <https://www.jurisource.ca/consulter?terme=%22avis%20juridique%22&id=562f71ad1abb56c6a000000>

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Luc KOUASSI

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Quelle est la différence entre un contrat de travail à durée déterminée et un contrat de travail à durée indéterminée ?

En droit ivoirien, le contrat de travail est un acte juridique qui établit la relation entre un employeur et un salarié. Il encadre les droits et obligations des deux parties. Il existe principalement deux grandes catégories de contrats de travail : le contrat à durée déterminée (CDD) et le contrat à durée indéterminée (CDI). Ces deux types de contrats se distinguent par leur durée, leur finalité, et les formalités qui s’y rattachent. Nous allons examiner ces distinctions en profondeur pour mieux comprendre leurs implications juridiques et pratiques.

Le contrat de travail à durée déterminée est, comme son nom l’indique, un contrat conclu pour une période limitée dans le temps. Sa durée est fixée au moment de sa conclusion, soit par une date précise, soit par la réalisation d’un objectif bien déterminé. Ce contrat est généralement utilisé dans des situations où l’employeur a des besoins ponctuels ou temporaires.

Le CDD peut être de deux types. Premièrement, il existe des CDD dits « à terme précis », où la fin du contrat est déterminée par une date claire et fixe, par exemple un contrat conclu pour une mission de six mois. Deuxièmement, on retrouve les CDD dits « à terme imprécis », où la durée dépend de la réalisation de l’objet du contrat. Par exemple, un contrat conclu pour la construction d’un bâtiment ou la réalisation d’un film. Dans ce cas, le contrat prend fin lorsque l’objectif est atteint.

Ce type de contrat est encadré par des règles strictes. Les CDD à terme précis ne peuvent pas excéder une durée de deux ans, renouvellements inclus. En revanche, les CDD à terme imprécis, comme ceux des travailleurs journaliers, peuvent être renouvelés sans limitation de nombre. Ces contrats à terme imprécis sont souvent utilisés dans des secteurs où les besoins de main-d’œuvre fluctuent fortement en fonction des projets ou des saisons.

Le caractère provisoire du CDD le rend particulièrement adapté pour remplacer un salarié absent, pour répondre à une hausse ponctuelle de l’activité, ou encore pour réaliser un projet spécifique. Toutefois, il est important de noter que la conclusion d’un CDD est soumise à des formalités obligatoires. Le contrat doit être établi par écrit, sauf dans le cas des contrats journaliers, et peut nécessiter un visa d’approbation des autorités compétentes.

Contrairement au CDD, le contrat de travail à durée indéterminée est conclu sans limitation de durée. Il est conçu pour établir une relation de travail stable et durable entre l’employeur et le salarié. Ce type de contrat n’a pas de date de fin prévue. Il reflète donc l’intention des parties de s’engager dans une collaboration à long terme.

Le CDI est souvent utilisé pour des postes permanents ou pour répondre à des besoins constants au sein de l’entreprise. Il s’agit du contrat par défaut dans le droit ivoirien, ce qui signifie que tout contrat de travail est présumé être un CDI, sauf preuve du contraire. Cette présomption vise à protéger les salariés contre une précarité excessive et à promouvoir la stabilité de l’emploi.

L’une des particularités du CDI est qu’il n’exige pas nécessairement un écrit pour être valable, même si cela est fortement recommandé pour éviter tout litige. Dans la pratique, un contrat écrit permet de clarifier les termes de l’accord entre les parties et de servir de preuve en cas de désaccord. Par ailleurs, le CDI se distingue par la relative simplicité de ses formalités de conclusion par rapport au CDD.

Les distinctions entre le CDD et le CDI ne se limitent pas à leur durée. Elles influencent également le régime juridique applicable à chaque type de contrat, notamment en ce qui concerne leur mise en œuvre, leur renouvellement et leur rupture.

Tout d’abord, la durée est la principale différence entre ces deux contrats. Le CDD est limité dans le temps et est destiné à répondre à des besoins temporaires. En revanche, le CDI est conçu pour une relation de travail durable et n’est assorti d’aucune date de fin. Cette différence reflète également l’esprit dans lequel chaque contrat est conclu : le CDD pour des besoins ponctuels et le CDI pour des besoins permanents.

Ensuite, les formalités entourant la conclusion de ces contrats varient également. La loi exige que le CDD soit formalisé par écrit, tandis que cette exigence est absente pour le CDI. De plus, la durée du CDD est strictement encadrée, notamment pour les contrats à terme précis, qui ne peuvent dépasser deux ans, renouvellements inclus. À l’inverse, le CDI n’a pas de limitation de durée et ne prévoit pas de conditions spécifiques pour son renouvellement.

Enfin, la manière de mettre fin à ces contrats diffère. Le CDD prend fin automatiquement à l’arrivée de son terme ou à la réalisation de son objet, sauf en cas de renouvellement. Sa rupture avant le terme prévu est possible mais soumise à des conditions strictes et peut entraîner des sanctions financières pour la partie fautive. Le CDI, en revanche, peut être rompu à tout moment par l’une des parties, sous réserve de respecter les procédures légales, telles que le préavis ou la procédure de licenciement. Ces règles visent à garantir un équilibre entre la flexibilité pour l’employeur et la sécurité pour le salarié.

Les différences entre le CDD et le CDI ont des répercussions importantes sur les droits et obligations des parties. Par exemple, les salariés en CDI bénéficient d’une plus grande stabilité d’emploi et de droits sociaux renforcés, tels que l’accès à des indemnités de licenciement en cas de rupture du contrat par l’employeur. En revanche, les salariés en CDD peuvent percevoir une prime de fin de contrat pour compenser la précarité de leur situation, mais ils ne disposent pas de la même sécurité d’emploi que les salariés en CDI.

Du côté de l’employeur, le choix entre un CDD et un CDI dépend de la nature de ses besoins. Si le CDD offre une flexibilité précieuse pour répondre à des besoins temporaires, il impose également des contraintes légales strictes et peut engendrer des coûts supplémentaires, tels que les primes de fin de contrat. Le CDI, bien qu’il représente un engagement à long terme, est souvent perçu comme un outil de fidélisation des talents et de promotion d’une culture d’entreprise stable.

En somme, le contrat de travail à durée déterminée et le contrat de travail à durée indéterminée répondent à des besoins différents dans la relation de travail. Tandis que le CDD est utilisé pour des missions temporaires ou spécifiques, le CDI est conçu pour établir une collaboration durable et pérenne. Ces deux types de contrats, bien que distincts, sont complémentaires et jouent un rôle important dans la régulation des relations de travail en Côte d’Ivoire. Leur choix doit être guidé par les besoins de l’employeur, tout en respectant les droits des salariés.

Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL. Contacts : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp).


𝐿𝑢𝑐 𝐾𝑂𝑈𝐴𝑆𝑆𝐼

𝐽𝑢𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡 𝐵𝑖𝑙𝑖𝑛𝑔𝑢𝑒 | 𝐹𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 | 𝑆𝑝𝑒𝑐𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑑𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑠, 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠, 𝑑’𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑗𝑢𝑟𝑖𝑑𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 | 𝑃𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑠𝑡𝑒 | 𝐵𝑒𝑛𝑒𝑣𝑜𝑙𝑒 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒.

100 thèmes de mémoire en droit notarial

Le droit notarial est une branche du droit qui régit l’activité des notaires et la rédaction des actes notariés. Le notaire est un officier public chargé d’établir des actes authentiques, qui ont une force probante supérieure à celle des actes sous seing privé, en raison de leur rédaction par un professionnel du droit, garant de la légalité et de la régularité de l’acte. Le droit notarial couvre diverses matières, notamment le droit des successions, le droit immobilier, le droit des sociétés, le droit de la famille, et les actes de vente, de donation, de constitution de sociétés, ainsi que la gestion des testaments et des contrats de mariage.

Les actes notariés ont une grande importance dans le système juridique car ils sont utilisés comme preuves devant les juridictions compétentes. Le droit notarial inclut donc non seulement les règles de procédure liées à la rédaction de ces actes, mais aussi les principes de contrôle, d’authenticité, et de sécurité juridique que les notaires doivent respecter dans l’exercice de leur fonction.

Le notaire a également un rôle de conseiller, garant de la protection des parties prenantes, notamment dans des actes relatifs à des transactions immobilières, des successions ou des contrats de mariage.

  1. Les principes de la fonction notariale et son rôle dans le système juridique.
  2. L’indépendance et l’impartialité du notaire dans l’établissement des actes notariés.
  3. Les garanties offertes par l’acte notarié en droit notarial : sécurité juridique et force probante.
  4. Le contrôle de la régularité des actes notariés : rôle et responsabilités du notaire.
  5. La nature juridique de l’acte notarié : distinction entre actes sous seing privé et actes notariés.
  6. La déontologie du notaire : principes et enjeux dans le respect des normes éthiques.
  7. Les rapports entre le notaire et les parties prenantes dans l’établissement des actes notariés.
  8. L’importance de l’acte notarié dans les transactions immobilières et commerciales.
  9. La responsabilité professionnelle du notaire en cas de mauvaise rédaction d’un acte notarié.
  10. Les principes d’authenticité et de force probante des actes notariés : enjeux juridiques et pratiques.

  1. Le rôle du notaire dans la transaction immobilière : actes de vente, donation, hypothèque.
  2. La protection des droits des parties dans les transactions immobilières : le rôle du notaire.
  3. Le notaire dans la rédaction des actes de vente immobilière : formalités et vérifications.
  4. L’authentification des actes de donation immobilière par le notaire : garanties et effets.
  5. Le notaire et la gestion des droits de propriété immobilière dans les actes notariés.
  6. Les implications fiscales des actes notariés dans le domaine immobilier.
  7. L’adaptation du droit notarial aux mutations du marché immobilier.
  8. La sécurité juridique des actes notariés dans les transactions immobilières internationales.
  9. Les effets juridiques de la publicité foncière dans les actes notariés immobiliers.
  10. La gestion des litiges immobiliers liés à des actes notariés : pratiques et solutions.

  1. Le notaire dans le cadre des contrats de mariage : rôle, obligations et conséquences.
  2. Les testaments notariés : exigences, garanties et validité en droit notarial.
  3. Les actes notariés relatifs aux successions : gestion et organisation des patrimoines.
  4. Le rôle du notaire dans les donations familiales : formalités et implications fiscales.
  5. La rédaction des actes notariés en matière de régimes matrimoniaux : analyse comparative.
  6. La protection du patrimoine familial à travers les actes notariés.
  7. Le notaire dans la gestion des litiges successoraux : médiation et résolution des conflits.
  8. La rédaction des actes de reconnaissance de paternité par le notaire : procédure et conséquences.
  9. Le droit notarial et la régulation des contrats de famille : conséquences et enjeux.
  10. Le notaire et la gestion des liquidations des successions complexes.

  1. La rédaction des statuts de sociétés par acte notarié : exigences et règles applicables.
  2. Le rôle du notaire dans les fusions et acquisitions de sociétés : formalités et vérifications.
  3. Les actes notariés dans la constitution de sociétés : exigences légales et procédures.
  4. Le notaire dans la gestion des changements de dirigeants dans les sociétés.
  5. La régularisation des actes notariés dans le cadre de la gouvernance des sociétés.
  6. Les actes notariés relatifs aux augmentations de capital et leur enregistrement.
  7. Les actes notariés en matière de cession de parts sociales : procédure et enjeux.
  8. Les garanties offertes par le notaire lors de la modification du capital social.
  9. Le notaire et la gestion des conflits d’intérêts dans les sociétés.
  10. Le contrôle notarial des actes juridiques des sociétés : conformité et sécurité juridique.

  1. La rédaction des actes de succession : rôle du notaire et sécurisation des héritages.
  2. Le règlement des successions complexes par le biais des actes notariés.
  3. Les actes notariés en matière de partage de biens successoraux : procédure et régulation.
  4. Le notaire dans la gestion des conflits successoraux : médiation et prévention des litiges.
  5. Le droit des testaments et des donations dans le cadre des actes notariés.
  6. La prise en compte des aspects fiscaux dans la rédaction des actes successoraux notariés.
  7. Les conditions de validité d’un testament notarié : principes et pratiques.
  8. Le rôle du notaire dans la gestion des héritiers étrangers et des successions internationales.
  9. Les enjeux juridiques des donations et des legs dans le droit notarial.
  10. Les effets de la réserve héréditaire sur la rédaction des actes notariés en matière successorale.

  1. La gestion des aspects fiscaux dans les actes notariés immobiliers.
  2. L’impact fiscal des donations et des successions notariées.
  3. Les actes notariés et leur rôle dans l’optimisation fiscale des patrimoines.
  4. Les implications fiscales des contrats de mariage notariés.
  5. Le notaire et le contrôle de la conformité fiscale des actes notariés.
  6. La régulation fiscale des actes de vente immobilière par le notaire.
  7. Le rôle du notaire dans la lutte contre l’évasion fiscale à travers les actes notariés.
  8. Les déclarations fiscales relatives aux actes notariés : obligations et pratiques.
  9. L’impact des réformes fiscales sur la pratique notariale en Afrique.
  10. Le contrôle des plus-values immobilières dans les actes notariés de vente.

  1. La gestion des actes notariés dans les transactions internationales : problèmes et solutions.
  2. Les testaments internationaux et leur validité en droit notarial.
  3. Le rôle du notaire dans les successions internationales : pratiques et défis.
  4. L’authentification des actes notariés étrangers dans le système juridique africain.
  5. Les actes notariés dans les conflits de lois en droit international privé.
  6. Le notaire et la reconnaissance des décisions judiciaires étrangères concernant les actes notariés.
  7. La validité des actes notariés transfrontaliers : principes et législations.
  8. Les défis du droit notarial face aux transactions immobilières internationales.
  9. L’harmonisation du droit notarial dans les pays africains pour les transactions transnationales.
  10. La procédure notariale dans les contrats internationaux : enjeux et régulations.

  1. Les réformes récentes du droit notarial dans les pays africains : enjeux et perspectives.
  2. La digitalisation du notariat : impact sur les actes notariés et la pratique notariale.
  3. L’introduction des actes notariés électroniques : enjeux juridiques et pratiques.
  4. La réforme du droit notarial pour renforcer l’efficacité et la transparence en Afrique.
  5. L’évolution des règles relatives à la publicité foncière et leur impact sur le notariat.
  6. La modernisation des procédures notariales et l’accès à la justice.
  7. L’intégration des normes internationales dans la pratique du droit notarial africain.
  8. Le développement du notariat en Afrique : défis et opportunités.
  9. Les acteurs de la réforme du droit notarial : notaires, avocats, autorités publiques.
  10. La formation et la certification des notaires en Afrique : état des lieux et besoins de réforme.

  1. La responsabilité civile et disciplinaire du notaire : étude des cas de faute professionnelle.
  2. Les responsabilités contractuelles du notaire vis-à-vis de ses clients.
  3. Le notaire et la responsabilité en cas d’erreur de rédaction d’un acte notarié.
  4. La responsabilité du notaire en matière de conseil et de prévention des litiges.
  5. La protection des parties dans les actes notariés : garanties et recours.
  6. Le rôle des assurances professionnelles pour couvrir la responsabilité du notaire.
  7. La responsabilité du notaire dans les actes de cession de propriété immobilière.
  8. La gestion des conflits d’intérêts dans la pratique notariale.
  9. L’éthique professionnelle et la responsabilité sociale du notaire.
  10. Le notaire face aux conflits de responsabilité : procédures et solutions.

  1. L’avenir de la profession notariale en Afrique face aux nouvelles technologies.
  2. La place du notariat dans la résolution des conflits juridiques en Afrique.
  3. La transformation de la profession notariale à l’ère numérique.
  4. Le rôle du notaire dans la promotion de la sécurité juridique en Afrique.
  5. L’impact des évolutions législatives sur la profession notariale en Afrique.
  6. La place du notariat dans les réformes de la gouvernance juridique en Afrique.
  7. Le notaire comme acteur clé de la confiance dans le système judiciaire.
  8. Les défis futurs du notariat face à l’évolution de la société et des marchés.
  9. L’adaptation de la profession notariale à l’évolution des attentes des citoyens.
  10. Les perspectives de croissance du notariat en Afrique : enjeux et défis.

Tu rédiges un mémoire et tu es en difficulté ? PAS DE PANIQUE. Selon tes besoins et tes moyens, nous pouvons t’apporter notre aide. 

Nos services en la matière :

  • Assitance pour la recherche d’un sujet ou un plan
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Tout savoir sur la création d’une ONG en Côte d’Ivoire

L’Organisation Non Gouvernementale était anciennement régie par la loi Ivoirienne n° 60-315 du 21 septembre 1960 relative aux associations. Dorénavant, elle est régie par l’ordonnance n°2024-368 du 12 juin 2024 relative à l’organisation de la société civile. L’ONG est une organisation à but non lucratif. Son but n’est pas de réaliser des bénéfices.

Nous vous accompagnons dans vos démarches administratives :

  • Statuts et Règlement intérieur
  • Procès-verbal et annexes
  • Déclaration en préfecture
  • Récépissé d’immatriculation

 

L’Organisation Non Gouvernementale est régie par l’ordonnance n°2024-368 du 12 juin 2024 relative à l’organisation de la société civile. Ainsi, en l’état actuel du droit ivoirien, l’ONG est une association à but non lucratif, qui ne relève ni de l’État, ni d’institutions internationales. Les ONG sont définies par certains critères dont les principaux sont les suivants:

  • Le but non lucratif de son action ;
  • L’indépendance financière ;
  • L’indépendance politique ;
  • La notion d’intérêt public.

Elle est une personne morale agissant au plan national ou international.

Une ONG s’adresse aux populations les plus vulnérables telles que les orphelins, les veuves, les sans-abris, les victimes de catastrophes ou de guerres etc… Elle va là où les autres acteurs de la société civile ne vont pas et contribue ainsi à créer une société civile plus forte. Elle agit dans les domaines de la santé, de l’éducation, du social, des droits de l’homme …; ne recherchant parfois que l’instauration d’un État de droit ou de la démocratie véritable ou encore d’une justice sociale.

Pour bien organiser votre ONG, vous aurez besoin de repartir les responsabilités administratives en trois organes: l’Assemblée Générale (AG), le Bureau Exécutif (BE) et le Commissariat aux Comptes (CC).

  • L’AG est l’organe suprême de décision de l’ONG. Elle est qualifiée d’ordinaire ou d’extraordinaire selon l’objet des délibérations. Elle est composée des membres du BE, des commissaires aux comptes et des membres actifs. Elle définit la politique générale de l’ONG.
  • Le BE est l’organe de gestion et d’administration de l’ONG. Il agit conformément aux pouvoirs qui lui sont propres et ceux qui lui sont délégués par l’AG. Il est composé de membres élus dont le président et six autres membres. Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de l’ONG.
  • Les membres du CC sont élus par l’AG pour une durée déterminée. Il examine les comptes annuels et dresse un rapport à l’AG.

Les organisations non gouvernementales (O.N.G.) s’insèrent parfaitement dans la typologie d’institutions cherchant à établir un état de paix. Elles ne sont pas aussi récentes que leur dénomination actuelle pourrait le laisser croire, car ces ONG sont en réalité la continuation des « œuvres » et «institutions de bienfaisance » que le monde a toujours entretenues.

Elles sont actuellement assimilables à des associations ou institutions, car elles interviennent dans la résolution des conflits, et incitent le pouvoir étatique à l’action en faisant du lobbying et en alarmant l’opinion publique.

Les institutions charitables ont toujours été associées à l’idée de préserver la paix sociale. Toutefois, elles se distinguent des institutions politiques et religieuses, car si celles-ci sont vouées à la pérennité, les institutions charitables doivent dans l’idéal être temporaires, pour pallier aux imperfections momentanées des systèmes

Les ONG sont aujourd’hui indéniablement devenues des acteurs incontournables dans la résolution de conflits et de situation de crises. Leur neutralité est affichée depuis la création de la Croix rouge en 1864, ce qui leur confère un pouvoir de médiateur unique. Les bons sentiments qui les animent et l’aide apportée sur le terrain en font des institutions respectées le plus souvent par l’ensemble des belligérants dans la résolution des conflits.

Les ONG étaient initialement dédiées à apporter une aide ponctuelle d’urgence, puis elles ont déplacé leurs actions vers le développement, la prévention. Cette seconde direction prise par leurs activités en fait à double titre un acteur de paix.

Les actions de développement qu’elles coordonnent sont souvent marquées par les valeurs, la culture, etc…

Association à but non lucratif, l’ONG tire principalement ses ressources des Droits d’adhésion de chacun de ses membres, ainsi que de leurs cotisations annuelles. Les cotisations et les droits d’adhésion sont fixés par l’AG dans les statuts de l’ONG. Accessoirement, les ONG peuvent recevoir des dons privés et des subventions nationales ou internationales. Par ailleurs, et dans certains cas seulement, les produits des activités font partie des ressources. Il s’agit entre autres des ventes de charité, des œuvres caritatives productives etc…

Vous devez préalablement rédiger l’ensemble de vos documents constitutifs (statuts, règlement intérieur, PV AG etc…). Ensuite, il faudra faire un dépôt de ces documents à la préfecture du siège social. Vous pouvez être tenté de les rédiger vous-mêmes, cependant il est conseillé de laisser faire des spécialistes. En réalité, la subtilité de certains termes, et la complexité que revêt cet exercice peuvent rapidement vous submerger.

Une fois les documents rédigés, le représentant de l’ONG devra les déposer auprès du service dûment habilité pour les réceptionner. A la suite de ce dépôt, un récépissé vous sera délivré.

Dans un premier temps, il sert à attester de la constitution de votre ONG, ou tout au moins de son commencement de création. Pendant un bon moment, il sera le seul document permettant à l’organisation d’être reconnue légalement et d’exercer ses activités.

Une enquête de moralité est un ensemble de procédés visant à déterminer les raisons qui motivent une personne à agir. Dit autrement, l’enquête de moralité vise à éclairer les bonnes mœurs d’un individu. Elle peut être indispensable pour bien comprendre une personne et prendre une décision avisée à son endroit. De façon concrète, l’enquête de moralité est faite pour s’assurer d’avoir affaire à une personne sérieuse et digne de confiance.

Dans le cadre de la création d’une ONG, l’enquête de moralité est faite par le Ministère de l’intérieur. Ainsi, la sûreté mène l’enquête et délivre un document attestant de la conformité de l’activité avec les bonnes mœurs.

De façon générale, les dirigeants et fondateurs de l’ONG se verront interroger sur :

  • Leurs antécédents judiciaires;
  • Le domaine d’activité de l’ONG;
  • Sur les raisons pour lesquelles ils créent cette ONG;
  • L’origine des fonds utilisés…

Elle peut durer jusqu’à environ six (6) mois voire plus. Le but étant de mener une bonne enquête une fois pour toute et d’être sûr du résultat.

Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp)


Luc KOUASSI

Juriste Consultant Bilingue | Formateur | Spécialiste en rédaction de contrats, d’actes extrajudiciaires, d’articles juridiques et des questions relatives au droit du travail | Politiste | Bénévole humanitaire

Qu’est-ce que le SMIG et le SMM ?

Dans le droit du travail ivoirien, le SMIG et le SMM sont deux notions importantes qui concernent la rémunération des salariés. Bien qu’ils soient liés à la paie et aux droits des travailleurs, ils répondent à des objectifs différents et jouent des rôles spécifiques dans la gestion des relations de travail.

A. Définition

Le SMIG représente le salaire minimum légal fixé par l’État en dessous duquel aucun salarié, quel que soit son poste ou sa qualification, ne peut être payé. Il constitue une protection pour les travailleurs les plus vulnérables, en garantissant un revenu minimum leur permettant de subvenir à leurs besoins essentiels.

B. Objectifs du SMIG

  • Protéger les travailleurs contre les abus : En imposant un seuil minimum, l’État s’assure que les employeurs respectent les droits fondamentaux des salariés en termes de rémunération.
  • Assurer un niveau de vie décent : Le SMIG aide à lutter contre la pauvreté en offrant un revenu de base qui tient compte des besoins vitaux.

C. Fixation du SMIG

Le montant du SMIG est déterminé par décret, après consultation de la Commission Consultative du Travail, une instance composée de représentants des employeurs, des travailleurs, et de l’État.

  • Ce montant peut varier en fonction des secteurs d’activité pour refléter les réalités économiques et sociales spécifiques à chaque domaine.
  • Il est révisé régulièrement pour prendre en compte des facteurs tels que l’inflation et les évolutions économiques.

D. Pluralité des SMIG

Depuis la réforme du Code du travail en 1995, il n’existe plus un seul SMIG uniforme pour tous les secteurs. À la place, différents SMIG sont fixés en fonction des secteurs d’activité. Par exemple, les travailleurs agricoles et les salariés des secteurs industriels peuvent avoir des SMIG différents pour tenir compte des particularités de ces domaines. En pratique, le SMIG pour certains secteurs non agricoles a été fixé à 75.000 FCFA en Côte d’Ivoire.

E. Références légales

  • Article 31.8 du Code du travail ivoirien.
  • Décret n°2013-791 du 20 novembre 2013, qui fixe les modalités de revalorisation du SMIG.

A. Définition

Le SMM (Salaire Moyen Mensuel) est la moyenne des revenus perçus par un salarié sur une période donnée, généralement douze mois. Il se calcule en divisant le salaire annuel brut par 12. Contrairement au SMIG, le SMM est propre à chaque salarié, car il dépend de son revenu personnel.

B. Utilité du SMM

Le SMM est principalement utilisé pour :

  • Calculer les indemnités de rupture du contrat de travail, comme :
    • Les indemnités de licenciement : Montant que l’employeur doit verser en cas de licenciement, basé sur les revenus antérieurs du salarié.
    • Les indemnités de préavis : Compensation due si le salarié ou l’employeur met fin au contrat sans respecter le délai légal de préavis.
  • Évaluer les droits sociaux : Le SMM peut également être une référence dans le calcul des droits à la retraite ou d’autres avantages sociaux.

C. Importance du SMM dans le droit du travail

En permettant une estimation claire et précise des revenus moyens du salarié, le SMM garantit que les calculs des indemnités soient justes et proportionnels aux revenus réels du travailleur.

D. Références légales

  • Article 39 de la Convention Collective Interprofessionnelle (CCI) : Régit l’utilisation du SMM pour le calcul des indemnités de rupture.

CritèresSMIGSMM
SignificationSalaire minimum légal fixé par l’État.Moyenne des revenus mensuels d’un salarié.
ObjectifGarantir un revenu minimum pour tous les travailleurs.Calcul des indemnités liées au contrat de travail.
ApplicationUniforme dans un secteur d’activité.Individuelle, propre à chaque salarié.
FixationPar décret après consultation de la Commission du Travail.Calculé sur les 12 derniers mois de salaire.
Références légalesCode du travail et décrets relatifs au SMIG.Convention Collective Interprofessionnelle.

Le SMIG et le SMM sont deux outils complémentaires dans le droit du travail ivoirien. Le SMIG assure une protection de base pour tous les travailleurs en imposant un seuil minimum de rémunération. Quant au SMM, il permet de calculer de manière équitable les droits du salarié en cas de rupture de contrat ou de litiges liés au salaire. Ensemble, ces deux notions renforcent les garanties offertes aux salariés tout en promouvant un climat social équilibré et équitable.

Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL. Contacts : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp).


𝐿𝑢𝑐 𝐾𝑂𝑈𝐴𝑆𝑆𝐼

𝐽𝑢𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡 𝐵𝑖𝑙𝑖𝑛𝑔𝑢𝑒 | 𝐹𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 | 𝑆𝑝𝑒𝑐𝑖𝑎𝑙𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑟𝑒𝑑𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑠, 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠, 𝑑’𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑗𝑢𝑟𝑖𝑑𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 | 𝑃𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑠𝑡𝑒 | 𝐵𝑒𝑛𝑒𝑣𝑜𝑙𝑒 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒.

La procédure judiciaire

La procédure judiciaire est l’ensemble des règles et des actes qui régissent le déroulement d’un procès devant les tribunaux. Elle vise à garantir le respect des droits des parties, le bon fonctionnement de la justice, et la recherche de la vérité.

Elle comprend deux grandes catégories : la procédure civile, qui concerne les litiges entre particuliers ou entre personnes morales, et la procédure pénale, qui concerne les infractions à la loi pénale.

La procédure judiciaire implique l’intervention de différents acteurs, tels que les juges, les avocats, les greffiers, les huissiers, les experts, ou les témoins.

Elle nécessite des compétences spécifiques, telles que la connaissance du droit, la maîtrise des outils de recherche, la rédaction des actes de procédure, ou la gestion des dossiers.

Ce numéro a pour objectif de vous présenter les différentes étapes du processus judiciaire et les compétences nécessaires pour assister les avocats dans la gestion des dossiers.

A. La saisine du tribunal

La saisine du tribunal est l’acte par lequel une partie au litige porte son affaire devant la juridiction compétente. Elle peut se faire par :

  • L’assignation, qui est un acte d’huissier par lequel le demandeur convoque le défendeur à comparaître devant le tribunal, en lui exposant ses prétentions et ses moyens de droit.
  • La requête, qui est un acte écrit par lequel le demandeur sollicite le tribunal, sans avoir à informer le défendeur au préalable, dans certains cas prévus par la loi, tels que les mesures d’urgence ou les litiges de faible importance.
  • La déclaration, qui est un acte oral ou écrit par lequel le demandeur se présente au greffe du tribunal, sans avoir à recourir à un huissier, dans certains cas prévus par la loi, tels que les litiges relatifs au bail d’habitation ou au crédit à la consommation.

La saisine du tribunal doit respecter certaines conditions, telles que :

  • La compétence du tribunal, qui dépend du type, du montant, et du lieu du litige, et qui peut être d’ordre matériel, territorial, ou hiérarchique.
  • Le délai de prescription, qui est le temps dont dispose le demandeur pour agir en justice, et qui varie selon la nature du litige, de 5 ans pour les actions personnelles ou mobilières, à 30 ans pour les actions réelles immobilières.
  • La tentative de conciliation, qui est l’obligation de rechercher un accord amiable avec le défendeur, avant de saisir le tribunal, dans certains cas prévus par la loi, tels que les litiges relatifs au droit de la famille ou au droit du travail.

B. La mise en état

La mise en état est la phase de la procédure qui précède l’audience, et qui vise à préparer le dossier pour le jugement. Elle comprend :

  • L’échange des conclusions, qui sont les actes écrits par lesquels les parties exposent leurs prétentions, leurs arguments, et leurs sources du droit, et qui doivent être communiquées à l’adversaire et au tribunal, dans le respect du principe du contradictoire.
  • L’échange des pièces, qui sont les documents qui servent de preuve aux parties, et qui doivent être annexées aux conclusions, numérotées, et répertoriées dans un bordereau, dans le respect du principe de la loyauté.
  • La fixation de la date d’audience, qui est le moment où le tribunal examinera le dossier et entendra les parties, et qui doit être notifiée aux parties par le greffe du tribunal, dans le respect du principe du délai raisonnable.

La mise en état est placée sous le contrôle du juge de la mise en état, qui est un magistrat chargé de veiller au bon déroulement de la procédure, et qui peut :

  • Fixer des délais, des dates, ou des consignes aux parties, pour faciliter l’instruction du dossier.
  • Ordonner des mesures d’instruction, telles que des expertises, des enquêtes, ou des témoignages, pour éclairer le tribunal sur les faits ou les questions techniques.
  • Trancher des incidents de procédure, tels que des exceptions de procédure, des demandes de jonction ou de disjonction, ou des demandes de référé, pour régler les difficultés qui peuvent survenir au cours de la procédure.

C. L’audience

L’audience est la phase de la procédure qui se déroule devant le tribunal, et qui vise à permettre au juge d’apprécier le dossier et d’entendre les parties. Elle comprend :

  • L’appel des affaires, qui est le moment où le greffier énonce le nom des parties et le numéro du dossier, et où les parties ou leurs avocats doivent se présenter au tribunal, sous peine de forclusion ou de défaut.
  • La plaidoirie, qui est le moment où les avocats des parties exposent oralement leurs arguments, leurs moyens de droit, et leurs demandes au juge, en respectant le principe de la contradiction et le principe de la courtoisie.
  • Les questions du juge, qui sont les demandes d’éclaircissements, de précisions, ou de compléments d’information que le juge peut adresser aux parties ou à leurs avocats, pour mieux comprendre le litige ou les enjeux.
  • La mise en délibéré, qui est le moment où le juge annonce qu’il a terminé d’entendre les parties, et qu’il va se retirer pour réfléchir et rendre sa décision, en indiquant la date à laquelle le jugement sera prononcé.

D. Le jugement

Le jugement est la décision rendue par le tribunal, qui tranche le litige entre les parties, et qui met fin à la procédure. Il comprend :

  • Le dispositif, qui est la partie du jugement qui expose les motifs et les conséquences de la décision, en accordant ou en refusant les demandes des parties, en condamnant ou en relaxant le défendeur, en octroyant ou en rejetant des dommages-intérêts, etc.
  • Les motifs, qui sont la partie du jugement qui expose les raisons de la décision, en rappelant les faits, les prétentions, et les arguments des parties, en citant les sources du droit applicables, et en justifiant les choix et les interprétations du juge.
  • La formule exécutoire, qui est la partie du jugement qui permet aux parties de faire exécuter la décision, en cas de non-respect volontaire ou involontaire de celle-ci, par le recours à la force publique ou à un huissier de justice.

Le jugement doit respecter certaines conditions, telles que :

  • La compétence du tribunal, qui doit être vérifiée par le juge, qui peut se déclarer incompétent, si le tribunal n’est pas le bon pour connaître du litige, ou se dessaisir, si le tribunal n’est pas le bon pour statuer sur le litige.
  • La motivation du jugement, qui doit être suffisante, claire, et cohérente, pour permettre aux parties de comprendre la décision, et pour permettre aux juges d’appel de contrôler la décision.
  • La publicité du jugement, qui doit être prononcé en audience publique, sauf exception prévue par la loi, et qui doit être notifié aux parties, par le greffe du tribunal ou par un huissier de justice.

A. La connaissance du droit

Pour assister les avocats dans la gestion des dossiers, il est indispensable de connaître le droit, c’est-à-dire l’ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les personnes et les institutions. La connaissance du droit implique de :

  • Maîtriser les sources du droit, qui sont les éléments qui créent, modifient, ou interprètent le droit, tels que la Constitution, les lois, les règlements, les traités internationaux, la jurisprudence, ou la doctrine.
  • Maîtriser les branches du droit, qui sont les domaines qui regroupent les règles juridiques relatives à un aspect particulier de la vie sociale, tels que le droit civil, le droit pénal, le droit administratif, le droit du travail, le droit des affaires, etc.
  • Maîtriser les principes généraux du droit, qui sont les idées fondamentales qui inspirent et orientent le droit, tels que la légalité, la sécurité juridique, la proportionnalité, l’égalité, la liberté, la dignité, etc.

C. La rédaction des actes de procédure

Pour assister les avocats dans la gestion des dossiers, il est utile de savoir rédiger les actes de procédure, qui sont les documents écrits qui permettent de saisir le tribunal, de communiquer avec les parties, ou de faire valoir ses droits. La rédaction des actes de procédure implique de :

  • Respecter les règles de forme, qui sont les exigences relatives au contenu, au support, et à la transmission des actes de procédure, et qui varient selon le type, le domaine, et le niveau du litige. Elles comprennent notamment la mention des noms, des adresses, et des qualités des parties, la signature des avocats, le dépôt au greffe du tribunal, la notification aux parties, etc.
  • Respecter les règles de fond, qui sont les exigences relatives à la validité, à l’efficacité, et à la recevabilité des actes de procédure, et qui dépendent de la nature, de l’objet, et du moment de l’acte. Elles comprennent notamment la compétence du tribunal, le délai de prescription, la tentative de conciliation, etc.
  • Respecter les règles de style, qui sont les recommandations relatives à la clarté, à la rigueur, et à la persuasion des actes de procédure, et qui s’appliquent à tout document juridique. Elles comprennent notamment l’utilisation d’un langage juridique précis, cohérent, et complet, le respect de la grammaire, de l’orthographe, et de la syntaxe, l’utilisation des arguments, des preuves, et des sources du droit, etc.

D. La gestion des dossiers

Pour assister les avocats dans la gestion des dossiers, il est important de savoir organiser, classer, et archiver les documents relatifs à chaque affaire, afin de faciliter le suivi, la consultation, et la mise à jour des informations. La gestion des dossiers implique de :

  • Créer un dossier pour chaque affaire, en lui attribuant un nom, un numéro, et une catégorie, en fonction du type, du domaine, et du niveau du litige, et en y rassemblant tous les documents utiles, tels que les actes de procédure, les pièces justificatives, les correspondances, les notes, etc.
  • Classer les documents dans le dossier, en les ordonnant de manière logique, chronologique, et thématique, et en les numérotant, en les datant, et en les identifiant, afin de faciliter leur repérage et leur consultation.
  • Archiver le dossier à la fin de l’affaire, en le conservant dans un lieu sûr, accessible, et adapté, et en respectant les règles de confidentialité, de sécurité, et de conservation des documents, afin de pouvoir le retrouver et le réutiliser en cas de besoin.

La procédure judiciaire est un processus complexe, qui requiert des compétences variées et spécifiques, pour assurer le bon déroulement et l’issue favorable d’un procès.

Cet article vous a permis de découvrir les différentes étapes du processus judiciaire, la saisine du tribunal, la mise en état, l’audience, et le jugement, et les compétences nécessaires pour assister les avocats dans la gestion des dossiers, la connaissance du droit, la maîtrise des outils de recherche, la rédaction des actes de procédure, et la gestion des dossiers.

Pour vos besoins en la matière, veuillez contacter le Cabinet LDJ SARL : Contacts : (+225) 27 23 23 21 64 / 01 52 90 45 19 / 05 96 11 90 94 / 07 05 06 67 04 (WhatsApp)


Luc KOUASSI

Juriste Consultant Bilingue | Formateur | Spécialiste en rédaction de contrats, d’actes extrajudiciaires, d’articles juridiques et des questions relatives au droit du travail | Politiste | Bénévole humanitaire