La majorité des lycéens s’orientent après le BAC vers des études en droit. Cependant beaucoup décroche car ils n’ont pas de visibilité sur les débouchés possibles après cette formation. Dans cet article, nous verrons ensemble tous les débouchés possibles après l’acquisition d’un master en droit pénal.
Magistrat
Un magistrat dans l’exercice de ses fonctions doit faire fi de son vécu, de ses expériences personnelles ou de ses préférences politiques. Il est le garant de la justice, et ne peut se permettre de juger selon son ressenti. Il applique simplement les règles législatives en vigueur. Cependant, le métier de juge demande aussi une bonne dose d’humanité. Conscient de la gravité de ses décisions, il doit écouter attentivement les deux parties ainsi que les avis des experts et les recommandations d’éducateurs ou d’assistantes sociales. Un juge des enfants doit par exemple privilégier les mesures éducatives. Un magistrat doit aussi tenter de concilier l’accusateur et l’accusé, d’apaiser les tensions. Pour exercer ce métier, il est également indispensable d’avoir des connaissances solides en droit en général et en droit pénal en particulier. Un master en droit pénal est donc le passage obligatoire pour ce type de poste.
Avocat
L’avocat peut intervenir dans de nombreux domaines et exercer plusieurs fonctions dans ces domaines.
L’avocat est ainsi le seul partenaire juridique de haut niveau qui assiste et défend le client dans tous les domaines de la vie courante qu’il s’agisse de la vie des particuliers, ou de celle des entreprises, (sociétés commerciales, commerçants individuels, artisans, professionnels libéraux). L’avocat plaide dans un procès mais il a aussi pour mission de conseiller le client pour tout ce qui relève du domaine juridique, en dehors même de tout contentieux. Il intervient le cas échéant en partenariat avec les autres professionnels de droit (notaire, avoué, huissier) ou du chiffre (expert-comptable). Il se doit d’avoir au moins un master en droit pénal.
Chroniqueur judiciaire
Grâce à son master en droit pénal, le chroniqueur judiciaire est souvent un collaborateur externe, payé comme un pigiste (indépendant) dans des médias spécialisés ou généralistes. Ses connaissances particulières et sa connaissance du milieu judiciaire sont des éléments déterminants pour sa profession. Le chroniqueur judiciaire dispose parfois, en plus de sa carte professionnelle de journaliste, d’une carte spéciale de la presse judiciaire qui lui permet un accès prioritaire au Palais de Justice. Il court les prétoires et tribunaux pour assister aux audiences, interroge les intervenants dans les limites de la déontologie et du respect des règles de procédure. Le reste du temps, il travaille souvent chez lui et passe à la rédaction pour livrer ses écrits, avoir un retour sur son travail, prendre de nouvelles instructions ou choisir de nouveaux sujets.
Juriste d’entreprise
Grâce à ses connaissances en droit, le juriste d’entreprise a pour mission de défendre et de protéger les intérêts de sa société. Il intervient sur les contrats de travail et les contrats commerciaux. Il s’occupe également des contentieux et des dossiers liés aux questions de développement durable afin de s’assurer que les projets et les décisions respectent la législation. Il est également en charge de conseiller tous les services sur leur problème administratif.
Associé à toutes les décisions commerciales, financières et techniques, il évalue les risques des opérations menées et imagine les montages juridiques les plus avantageux pour son entreprise.
Dans une petite et moyenne entreprise, il est généralement très autonome et assure seul sa fonction. Pour certains dossiers, il coordonne l’intervention d’avocats extérieurs.
Dans un grand groupe, il est souvent rattaché à la direction générale ou à une direction financière.
Son rôle étant devenu stratégique pour l’entreprise, il prend part aux décisions importantes et son expertise est de plus en plus appréciée.