Que vous vous imaginiez défenseur des droit de l’Hommes à l’ONU ou dans un grand cabinet d’avocat à la Harvey Specter, le droit est un domaine si vaste que vous aurez toutes les chances d’y trouver la matière qui vous correspond le mieux.
Quelle que soit votre raison d’intégrer la fac de droit, la bonne nouvelle c’est que vous avez tous les capacités pour réussir votre licence puisque le grand ingrédient mystère pour réussir vos études de droit reste l’intérêt que vous portez à la matière. Les portes de l’université s’ouvrent donc à vous car admission post-bac vous a permis grâce à un savant jeu de classement de choix d’intégrer l’université que vous désiriez.
Seulement, votre orientation n’est pas toute tracée car vous aurez très rapidement à effectuer un choix entre droit public et droit privé.
En résumé, en première année, vous aurez l’opportunité de découvrir les joies du droit civil et du droit constitutionnel. En deuxième année, vous conserverez l’étude du droit civil, débuterez certainement le droit administratif et l’arrêt Blanco viendra peut-être allumer chez vous, la flamme cette matière.
Tout étudiant en droit va durant ses premières années découvrir ces deux facettes du droit. Néanmoins, au cours de votre parcours universitaire vous serez forcément confrontés à ce choix cornélien entre le droit public et le droit privé. Comment faire le bon choix ?
I/ La découverte du droit privé
Droit privé : Ensemble des règles régissant les rapports entre les personnes physiques ou morales.
Lorsqu’un non initié débute ses études de droit, il sera naturellement plus familiarisé avec le droit privé car celui-ci fait partie de notre vie quotidienne.
Le droit privé regroupe plusieurs grandes branches et votre personnalité vous amènera à préférer certaines matières à d’autres. Si vous aimez la complexité du contrat et du droit de la vente, le droit civil devrait vous convenir à merveille. Vous souhaitez accompagner les personnes dans les étapes importantes de leur vie? Le droit de la famille et le droit notarial pourrait s’avérer votre nouvelle passion. De nombreux étudiants sont également attirés par le droit pénal, qui représente l’essence du droit et de la justice pour beaucoup de juristes. En effet, l’appréhension des crimes et des délits est souvent une branche passion pour les étudiants qui débutent le droit.
En master, les répartitions restent néanmoins très inégales et une grande majorité des étudiants de droit privé se dirigent dans le droit des affaires car celui-ci revêt de nombreux challenges et une certaine sécurité de l’emploi. Néanmoins, si l’on pouvait vous donner un conseil: ne vous orientez pas dans une branche que vous n’aimez pas car sur le long terme, le naturel reprend toujours le dessus.
II/ Le droit public, un droit de fonctionnaire ?
A la fin de la licence, près de 3 étudiants sur 4 s’orientent en droit privé. Pourtant, le droit public est un domaine qu’il ne faut négliger. Loin d’être le « droit des fonctionnaires » le droit public est celui des institutions qui fondent notre république et le système mondial (l’ONU par exemple).
La rencontre avec le droit constitutionnel est souvent déterminante pour l’étudiant en droit. Il est bien important de garder en tête que l’on ne peut prétendre être bon juriste si l’appareil étatique n’est pas étudié .
En seconde année, le droit administratif offrira un second électrochoc. Point sans mal, vous apprendrez vos arrêts sur le bout des doigts et étudierez les domaines de responsabilité de l’Etat et son rôle dans la défense des droits et libertés. Au niveau du master, les plus affairistes des publicistes (et oui on vous avait prévenu que le droit était surprenant) pourront également s’orienter vers le droit public des affaires qui régit les relations commerciales entre l’Etat et les entités privées. L’Etat étant le plus gros investisseur, la matière est loin d’être marginale.
III/ Un choix irréversible ?
Avant d’effectuer vos premiers choix de spécialisation en 2e ou 3e année en fonction des universités, nous vous conseillons avant tout de ne partir avec aucun à priori. Laissez vous surprendre par ces deux domaines qui ont chacun des trésors cachés à offrir.
Dans tous les cas, un choix de spécialisation ne vous handicapera pas automatiquement si vous désirez finalement vous reconvertir dans une autre matière en master. Il faut néanmoins faire attention à la cohérence de votre parcours car ce critère est très important pour les directeurs de master mais rassurez-vous, ceux-ci restent conscients de la difficulté que représente le choix d’orientation.
Vous avez fait une L3 public et voulez faire un master en privé ? L’entrée en master 1 est – sauf exception – non sélective donc rien ne vous en empêche d’intégrer un M1 en privé à votre charge ensuite de rattraper les éventuelles lacunes que vous aurez par rapport à vos camarades privatistes. Mais vous savez quoi ? Avec motivation et envie, tout devient possible et votre profil original pourrait même attirer l’oeil des recruteurs.
IV/ Les matières de chaque branche
Les matières relevant du droit privé
• Droit civil
• Droit des sociétés
• Droit des affaires
• Droit social
• Droit pénal
Les matières relevant du droit public
• Droit constitutionnel
• Droit administratif
• Droit de la fonction publique
• Droit des marchés publics
• Finances publiques
Les matières hybrides dépassant la notion privé/public
• Droit fiscal
• Droit de la concurrence
• Droit immobilier
• Droit de l’environnement
• Histoire du droit
Pour comprendre le droit, certains surlignent leur cours alors que d’autres font des fiches ainsi que des fiches de fiches. Néanmoins, pour saisir la complexité de la science juridique il vous sera fort utile d’apprendre votre cours grâce à des schémas.
Les deux schémas ci-dessous vous présentent la base de ce qui constituera votre cours d’introduction au droit et votre cours de droit civil. Alors plus d’excuses, on prend ses crayons et on les refait jusqu’à intégration complète de leur logique car ces derniers vous seront utiles dans toutes votre scolarité.
Schéma 1 : La classification des biens
Schéma 2: Les différentes juridictions civiles
NB : Ce schéma est basé sur le système judiciaire français de sorte à faciliter la compréhension de tous. A cet effet, chacun peut l’adapter selon le système judiciaire de son pays.